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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 00:05

Je finis ici la présentation de la conférence que l’Association des Maires de Grandes Villes de France (AMGVF) organisait le 20 octobre 2009 à Paris sur « les stratégies territoriales de l’emploi et la crise. »

La deuxième table-ronde, animée par Philippe Maitreau, adjoint au maire de Mulhouse et président de la Commission “Territoires et Emploi” de l’AMGVF, était consacrée à la politique de l’État et aux stratégies territoriales pour l’emploi.

La conseillère régionale d’Île de France, Marie-Laure Meyer, Ps, présidente déléguée de la Maison de l'emploi et de la formation de Nanterre et membre du conseil d’administration de Pôle Emploi, a estimé que le problème de l’organisme public était sa vision taylorienne d’une économie administrée. Elle a appelé, au contraire, à développer localement une capacité d’initiative, d’innovation et d’expérimentation.

Bertrand Martinot, délégué général à l’Emploi et à la Formation Professionnelle a résumé ce que l’État attend des villes : qu’elles contribuent à la mise en œuvre des contrats aidés.

Pour la secrétaire nationale de la Cgt, Agnès Naton, le dialogue social, ce n’et pas l’État qui décide de tout.

La députée du Jura, Marie-Christine Dalloz a relevé qu’il y avait parmi les maisons de l’emploi d’impressionnantes disparités. Elle a revendiqué un contrôle de l’État.

Représentant de l’Association des maires de France au sein du Conseil national de l’emploi, Bernard Charles, maire-adjoint de Lille, a remarqué que, lors des trois heures de débat au sein de cette instance le 18 septembre 2009, un consensus s’était fait. Il y a un cinquième axe de facto dans le nouveau cahier des charges des maisons de l’emploi, celui des action d’accueil là où c’est souhaité par la gouvernance partagée.

Lors de la troisième et dernière table-ronde, toujours coordonnée par Philippe Maitreau, était consacrée au développement durable de l’emploi, Jean-Marie Bergère, délégué général d’ASTREES, a proposé de passer d’une relation de clientèle entre les municipalités et les entreprises a un travail en commun, citant l’exemple du programme Alizé (aide de grands groupes au développement de Pme).

Philippe Dole (Igas), a remarqué l’efficacité des maisons de l’emploi dans la mise en œuvre des contrats de transition professionnelle (CTP).

Enfin, la députée-maire de Pau (Ps), Martine Lignières-Cassou, a revendiqué la désignation d’une collectivité locale comme chef de file des actions liées à l’emploi. Elle a également mis en avant l’importance de l’économie sociale et solidaire, qui a permis notamment le développement des services à la personne et des emplois verts.

Le président de l’AMGVF, Michel Destot, a espéré qu’on cesserait de considérer les professionnels de l’insertion comme les derniers de la classe. Il a déclaré être favorable à un « acte 2 de la décentralisation », mais craindre qu’on assiste plutôt à un « acte 1 de la recentralisation. »

  Michel Destot, maire de Grenoble

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 00:06

2009, une conférence à Paris sur « les stratégies territoriales de l’emploi et la crise. »

Animée par Philippe Maitreau, adjoint au maire de Mulhouse et président de la Commission “Territoires et Emploi” de l’AMGVF, la rencontre a été marquée par deux interventions, qui – sans se répondre directement – montraient l’état d’un débat public.

Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) est intervenu pour plaider en faveur d’une coopération entre l’État, les régions et les institutions financières pour développer l’emploi et les Pme. Selon lui, il faut territorialiser les politiques en direction des entreprises. Il a pointé « un des problèmes de la France, l’absence de centre de décision financiers dans les provinces. » S’appuyant sur la coopération de la CDC avec des collectivités, par exemple pour les services d’amorçage de projets dans les quartiers (CitésLab) ou le microcrédit, il a montré l’utilité de partenariats locaux. De Romanet a indiqué avoir redécouvert le besoin d’un lien avec le terrain et l’importance de la décentralisation de son action, prenant exemple sur l’Alsace.

Réagissant à une demande de Michel Destot, président de l’AMGVF, concernant la suppression prochaine de la taxe professionnelle, Augustin de Romanet a plaidé pour « garder un lien entre entreprise et territoire. »

Un de ses voisins de tribune, le Délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle (ministère de l’économie et de l’emploi), Bertrand Martinot, prenait des notes, l’air inquiet.

Laurent Wauquiez, secrétaire d’État chargé de l’Emploi, est venu conclure la réunion. Ou du moins, faire la leçon aux élus présents, précisant qu’il avait certes du respect pour le travail de l’Amgvf, mais aussi des divergences. Et il prenait le quasi contre-pied de ce que venait de déclarer quelques heures plutôt le dirigeant de la CDC. Pour Laurent Wauquiez, « l’emploi n’est pas une compétence partagée », mais du ressort exclusif du gouvernement. Il concède, cependant, que « c’est important que les élus locaux soient associés » à la mise en œuvre de cette politique, mais pas à la discuter.

Le ministre, qui est aussi maire du Puy-en-Velay (Haute Loire) s’en est ensuite pris aux édiles des grandes villes, qui ne concluraient pas assez de « contrats passerelles », la mesure conjoncturelle d’aide à l’emploi des jeunes, fustigeant qu’il n’y en ait eu qu’un à Grenoble, deux à Bordeaux, etc.

Michel Destot, maire socialiste de Grenoble (Isère), s’était inquiété de ce que la mesure entraînait beaucoup de risques pour les villes et d’éventuelles illusions pour les bénéficiaires, avec une durée de contrat courte (un an) et une difficulté à trouver les trois mois de stages en entreprise. Il remarquait que l’État reprochait aux villes d’embaucher trop…

Laurent Wauquiez a également indiqué que, à la fin de l’année, l’État aura payé « tout ce qu’il doit » aux maisons de l’emploi.

Nous reviendrons dans les jours prochains sur le reste des échanges dans la conférence.

 Augustin de Romanet, directeur général de la CDC

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 00:03

La Fédération des Maires des Villes Moyennes (FMVM), créée en 1988, a mené une enquête auprès de ses adhérents, pour défendre la présence de l’enseignement supérieur dans les agglomérations de 20 à 100 000 habitants.

Diffusée en septembre 2009, cette étude montre que les villes moyennes accueillent près de 13 % 2,3 millions d’étudiants du territoire français (outre-mer compris).

Un des arguments mis en avant est la capacité des villes moyennes de travailler sur l’insertion professionnelle de leurs étudiants.

63 % des maires des villes moyennes et des présidents de communautés interrogés déclarent que leur collectivité a tissé des liens avec les acteurs économiques du territoire en vue de l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. 16 % de collectivités qui sont en cours de réflexion ou de formalisation d’actions avec le monde économique pour mettre en oeuvre des actions en ce sens.

Certaines collectivités mettent en place des plateformes technologiques en lien avec le milieu économique local, ou encore des pôles de formation. D'autres développent des sites Internet, plateforme d'échanges intégrant des offres et des demandes de stages et d'emplois alimentés par les entreprises et les étudiants.

Parmi les actions mise en oeuvre par les villes moyennes et leurs communautés, l’étude souligne que 15 % d'entre elles disposent de maisons de l'emploi tandis que 22 % organisent ou coorganisent des salons et des forums sur les métiers.

La Fédération des Maires des Villes Moyennes (FMVM) compte 187 adhérents en 2009. Fondée par Jean Auroux, maire de Roanne (Ps), elle est présidée depuis 2001 par Bruno Bourg-Broc, député-maire de Châlons-en-Champagne, président de la communauté d'agglomération Cités en Champagne (Ump).

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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 00:02

Il existe un certain nombre de maisons de l'emploi qui peuvent être qualifiées de « départementales » et d’autres qui ont un lien avec la collectivité et le conseil général.

On peut distinguer trois catégories : des maisons de l'emploi couvrant l'ensemble du territoire départemental ; des structures couvrant une grande partie du territoire départemental et portées par le conseil général ; enfin, d'autres plus locales qui accueillent le conseil général, mais sans être portées par lui.

Sept maisons de l'emploi couvrent l'ensemble du territoire départemental et sont portées par le conseil général (Hautes Alpes, Mayenne, Meuse, Lozère, Paris, Territoire de Belfort, Nièvre). La huitième couvre l'ensemble du territoire départemental mais sans intervention du conseil général car elle est portée par le conseil régional de Midi Pyrénées ; il s’agit de la Maison commune emploi formation de l'Ariège (MCEF).

Trois maisons de l'emploi couvrent une grande partie du territoire départemental et sont portées par le conseil général.

C’est le cas de la Maison de l'emploi de la Vienne (sauf le territoire de la maison de l'emploi de l'économie et de la formation de Châtellerault) ; de la Maison départementale de l'emploi et du développement économique de la Vendée (sauf le territoire de la maison de l'emploi de la zone d'emploi de La Roche sur Yon et du centre Vendée) ; et de la Maison de l'emploi en milieu rural de la Haute Corse (sauf l’agglomération de Bastia).

Les maisons de l'emploi accueillant le conseil général sont quant à elles fort nombreuses et je n’ai pu procéder à leur recensement.

Certains départements, comme le conseil général des Hauts de Seine, assurent un appui et une coordination des maisons de l'emploi implantées sur son territoire.

En 2006, Bruno Belin, Conseiller Général du canton de Monts-sur-Guesnes et vice-président du conseil général de la Vienne et membre de l’Union des conseillers généraux (UCGF), estimait que le département est « le bon niveau d'action » car sa « compétence principale est la cohésion sociale. »

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 00:07

Lors de la réunion de son Bureau élargi, le 20 mai 2009, l’Association des Maires de Grandes Villes de France (AMGVF), a engagé un « processus de rapprochement » avec d’autres associations d’élus porteuses du fait urbain : Association des communautés urbaines de France (ACUF), Assemblée des communautés de France (ADCF), Association des maires « Ville et Banlieue » de France.

Le président de l’AMGVF, Michel Destot, maire socialiste de Grenoble (Isère), propose de mettre au point  une plate-forme commune aux quatre associations d’élus urbains visant trois objectifs.

Le premier a trait à l’achèvement de la carte de l’intercommunalité au cours du présent mandat, c'est-à-dire avant mars 2014.

Le second objectif est l’introduction d’un mécanisme de désignation directe des élus communautaires (communautés d’agglomération, communautés de communes, communautés urbaines) lors des prochaines élections municipales à travers leur claire identification sur les listes électorales.

Enfin, l’AMGVF suggère que les quatre associations se prononcent pour la création d’un nouveau statut de « métropole » sous réserve que ce nouveau statut résulte d’une large concertation, demeure optionnel et non imposé et enfin soit ouvert à un panel suffisamment large d’agglomérations.(et pas seulement à 8 ou 10).

Les responsables de l’AMGVF voient dans le rapprochement et la recherche de positions communes une façon de faire « mieux prendre en compte le fait urbain. »

L’Association des Maires de Grandes Villes de France insiste, dans ses travaux, sur l’élaboration de stratégies locales pour l’emploi s’appuyant sur les grandes villes.

Michel Destot, maire de Grenoble
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23 mai 2009 6 23 /05 /mai /2009 00:03

Le 13 mai 2009, la commission Emploi de l’Association des maires de grandes villes de France (Amgvf) préside par Philippe Maitreau, adjoint au maire de Mulhouse et vice-président de la communauté d’agglomération Mulhouse Sud Alsace (divers gauche) a réuni une quarantaine d’élus d’Argenteuil, Bordeaux, Dijon, Dunkerque, Le Havre, Limoges, Metz, Nantes, Orléans, Pau, Rennes, Rouen, Saint-Denis. Ils ont fait par « de leurs interrogations et... de leurs inquiétudes » avec selon le compte rendu « une liberté de ton et un enthousiasme qui se veulent définitivement la marque de cette commission. »

Abordant l’actualité de l’emploi, les participants ont « unanimement reconnu la nécessité d’établir une complémentarité entre les différents dispositifs territoriaux, dans un souci d’efficacité et de lisibilité » et ont appelé « à raisonner dans une logique de territoire et non de structures. »

Martine Lignières-Cassou, députée-maire de Pau (Ps), a défendu « la nécessité de ne pas travailler uniquement dans une logique de réparation, mais aussi dans une logique préventive de gestion territoriale des ressources humaines (GTRH) ». Des exemples de GTRH ont été présentés (Mulhouse, Rennes). Josy Reiffers, adjoint au maire de Bordeaux, vice-président de la communauté de Bordeaux (Ump-Parti Radical), a exposé la mise en place de pépinières d’entreprises sur l’éco-activité.

La commission a entendu les explications sur les relations entre la maison de l’emploi de Dijon et Pôle emploi, qui fait l’objet de polémiques au plan national puisque son fonctionnement a été mis en cause par Laurent Wauquiez, secrétaire d’État à l’emploi, ainsi que par deux députés Ump, Bernard Depierre (Côte d’Or) et Marie-Christine Dalloz (Jura).

Le travail d’échanges d’expériences s’est poursuivi avec la présentation du pacte territorial pour l’emploi d’Argenteuil, de la mise en œuvre des clauses d’insertion au Havre ou à Orléans, ainsi que de l’école de la deuxième chance à Nantes.

Les élus en charge de l’emploi se sont cependant plaints d’un « vrai manque d’information. »

L’Amgvf prépare pour l’automne une journée de travail intitulée sur les stratégies territoriales de l’emploi face à la crise.

 Martine Lignières-Cassou, députée-maire de Pau

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4 janvier 2006 3 04 /01 /janvier /2006 07:00

Marie-Laure Meyer , conseillère régionale (PS) d’Île de France, est intervenue en tant que représentante de l’Association des régions de France lors de la rencontre Emploi et territoires, organisée à Mulhouse par Alliance Villes Emploi (AVE) les 5 et 6 décembre 2005.

Elle souligne que (ARF) refuse que les régions soient considérées comme des sous-traitantes de l’État. Pour l’ARF, la question du lien entre les maisons de l'emploi et les missions locales doit être discutée. Il y a également la nécessité d’assurer une égalité territoriale pour tous les citoyens, avec un zonage des maisons de l'emploi qui n’oublie personne et qui permette une péréquation des moyens, notamment pour les zones rurales. Enfin, il faut déterminer qui est le garant de l’existence d’un service public de l’emploi ; pour l’instant, sur le plan concret, c’est l’Anpe. Qu’en sera-t-il à l’avenir ?

Afin de mettre au clair la répartition des responsabilités, l’ARF souhaite une contractualisation avec l’État.

Marie-Laure Meyer est également présidente déléguée de la maison de l'emploi et de la formation de Nanterre (92) et maire adjointe de cette ville.

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27 septembre 2005 2 27 /09 /septembre /2005 00:00

Le Programme régional pour la création et la transmission d'entreprises (PRCTE) du Nord-Pas-de-Calais est qualifié de « gros succès » par l’hebdomadaire La Gazette des communes (12/09). Lancé en 2001, ce dispositif partenarial porté par le conseil régional, les deux conseils généraux (Nord et Pas de Calais), l’État et la Caisse des Dépôts aura permis d'augmenter les créations d'entreprises de 34% en quatre ans. Un enjeu essentiel en terme d'activité économique mais aussi d'emploi dans une région où le chômage demeure à trois points au-dessus de la moyenne nationale. L'objectif initial était de passer de 10.000 créations par an à 15.000 en 2007. Celui-ci est légèrement revu à la hausse pour atteindre 16.000 créations. Pour ce faire, une vaste campagne de communication (TV, presse et affichage) est engagée à partir de la mi-septembre, tandis qu'un dispositif d'incitation financière est mis en place pour soutenir les organismes d'accompagnement des créateurs en fonction de leurs résultats.

Le PRCTE du Nord-Pas-de-Calais, qui aura mobilisé 63 millions d'euros à ce jour, a suscité des émules puisque Patrick Baquin, directeur régional de la Caisse des Dépôts, annonce que cinq autres régions se préparent à dupliquer l'initiative nordiste.

La Bourgogne a signé, le 29 août une convention avec l’Agence pour la création d'entreprises pour la mise en place d’un PRCTE.

Patrick Baquin aura d’ailleurs l’occasion de superviser ces développements puisqu’il prend, le 1er octobre, la direction du Département partenariats et services locaux, en remplacement de Hugues Sibille , qui part au crédit coopératif.

bannière

Le site du PRCTE Nord : www.jecree.com

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24 septembre 2005 6 24 /09 /septembre /2005 00:00

L’Union des conseillers généraux de France, par la voie de Bruno Belin, vice-président (UMP) du Conseil général de la Vienne, plaide pour la « nécessaire implication des départements », facteur de réussite du plan Borloo de cohésion sociale.

Pour lui, la Vienne a conduit une expérience d'insertion réussie. « Depuis 1995, le Conseil général de la Vienne a recours à une méthode d'insertion, baptisée IOD (Insertion par l'Offre et la Demande) qui a permis à ce jour la création de plus de 5000 emplois stables, au profit de jeunes de moins de 25 ans peu qualifiés, de personnes aux chômage de longue durée ou de bénéficiaires du RMI. 

Les équipes labellisées IOD ont l'obligation d'apporter un suivi sur mesure aux demandeurs d'emploi les plus vulnérables, en contrepartie d'un soutien financier du Conseil général de la Vienne. Cette relation suivie permet aux conseillers IOD de détecter  des compétences restées inexploitées, de remettre la personne en situation, de proposer des services attractifs pour les employeurs, y compris dans des domaines auxquels elle n'aurait pas spontanément penser.

(…) Une des raisons majeures de la réussite de cette méthode repose sur le fait qu'elle est mise en oeuvre par le département, qui, proche du terrain, connaît bien son tissu économique et sait mobiliser les acteurs de l'emploi. Or, le rôle que doivent jouer les collectivités territoriales dans le plan Borloo n'est pas clairement défini.

Il est dommage que le département, dont la compétence principale est la cohésion sociale, ne soit pas davantage impliqué dans la mise en oeuvre des contrats d'activité. (…) Il aurait été plus conforme à l'esprit de la décentralisation de renforcer le bloc de compétence du département en matière de cohésion sociale, et de le désigner comme chef de file de la réforme.

(…) Le pilotage de la formation, élément clef de l'adaptation du demandeur d'emploi au marché du travail, mérite également quelques éclaircissements. En effet, les maisons de l'emploi ont la responsabilité de la mise en oeuvre de la formation professionnelle et ont la possibilité de mener des actions dans ce domaine. Comment ces initiatives s'articuleront-elles avec les programmes menés par la région, à qui la loi relative aux responsabilités locales confie la compétence générale en matière de formation?

(…) Pour que la réforme réussisse, il ne faut pas seulement demander aux demandeurs d'emploi de s'adapter, mais exiger une évolution profonde des politiques publiques de l'emploi ».

  Bruno Belin est délégué national aux affaires sociales de l’UCGF et maire de Monts-sur-Guesnes (Vienne) www.ucgf.org

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4 septembre 2005 7 04 /09 /septembre /2005 00:00

Jean-Paul Anciaux, député (UMP) de Saône et Loire ainsi que conseiller régional de Bourgogne, est le Président de la Commission nationale des maisons de l'emploi. Dans Nouvelles brèves, publication du Centre régional de Ressources pour le travail, l’emploi, la formation (juin 2005), il répond à la question : qu'en est-il dans sa région ? 

« En Bourgogne, il y a les MIFE qui ont pour vocation de fusionner dans les Maisons de l'emploi et dans cette région, il existe - ce qui est un point très positif - une longue habitude de travail en partenariat dans les territoires entre les acteurs locaux, les associations et les institutionnels (DRTEFP, DDTEFP, ANPE, AFPA, Unedic). Parmi les porteurs de projet de Maisons de l'emploi, on trouve en Saône-et-Loire, Mâcon et Autun ; dans l'Yonne, la MIDY d'Auxerre. Dans la Nièvre il y a une réflexion pilotée au niveau départemental ; en Côte d'Or, enfin, des réflexions sont entamées sur plusieurs bassins d'emploi ».

Jean-Paul Anciaux a décidé la dissolution de la Maison de l'information sur la formation et l'emploi (MIFE) d’Autun, dont il était président, pour qu’une Maison de l'emploi se mette en place en reprenant son activité. Il a indiqué également que la Maison de l’insertion de l’Yonne (une autre MIFE) devrait procéder de la même manière.

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Le Cahier des charges 2009 des maisons de l’emploi (décembre 2009)

Les Modalités de financement des maisons de l’emploi (décret de décembre 2009)

Rapport du groupe de travail sur l’élaboration d’un nouveau cahier des charges pour le conventionnement des maisons de l’emploi  (Michel Thierry, IGAS, septembre 2009)


L’étude de la DARES : Les maisons de l'emploi conventionnées avant fin juillet 2007 (mars 2009)
Le rapport final de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (juin 2008)

Le rapport intermédiaire de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (janvier 2008) avec sa première annexe et sa deuxième annexe.
Le
rapport de Marie-Christine Dalloz, députée du Jura, sur les maisons de l'emploi (juin 2008)
La loi du 13 février 2008 sur la
réforme du service public de l'emploi

La carte des maisons de l'emploi en métropole en décembre 2008 (source : DGEFP, Dares)

L'annuaire des maisons de l'emploi (réalisé par le ministère de l'emploi, mars 2007) 

La liste des maisons de l’emploi labellisées et conventionnées (juin 2008, source DGEFP)

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