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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 00:08

Depuis qu’elle s’est séparée physiquement en 2010 des Boutiques de gestion (devenues BGE), dont elle a longtemps été un « organisme associé », l’Union des couveuses d’entreprises, dirigée par Catherine Torterat, affirme son identité.

Le réseau, qui accompagne la maturation des projets entrepreneuriaux prend ses quartiers dans un lieu symbolique, le Palais Brongniart à Paris – au moment même ou l’expression « Bourse de Paris » risque de perdre tout sens, avec l’intégration de la place financière au sein d’un conglomérat basé à New-York et Francfort.

La ville de Paris a accordé la licence d’exploitation de l’ancien antre des agents de change au groupe GL events depuis juillet 2010. Il veut en faire un site de référence « dédié à l’innovation sociale, solidaire, financière, technologique et durable. »

Outre vocation événementielle, l’ex-palais de la Bourse veut donc attirer des acteurs de l’entrepreneuriat. Il a ainsi accueilli Camping, une sorte d’incubateur de l’association Silicon Sentier. L’Union des Couveuses devient le second locataire mi-février 2011. L’ouvrage de l’architecte Brongniart, dont la construction fut lancée en 1807, démarre donc une seconde vie.

L’Union des couveuses, qui aime les symboles, assure qu’elle est « première association labellisée sur ses pratiques en développement durable ». La fédération regroupe 55 adhérents qui ont développé une pratique autour du contrat d’accompagnement du projet entrepreneurial (CAPE), un dispositif permettant de tester son projet d’activité autonome.

Pour son président, Jean Pierre Martin, plus que le changement de lieu, ce qui importe, c’est l’évolution des méthodes : « Pour devenir entrepreneur, les possibilités deviennent de plus en plus multiples. Le parcours du créateur n’est plus forcément linéaire. L’accompagnement doit donc s’adapter ». Il plaide pour « des synergies et un renforcement de la coopération entre les acteurs », citant BGE, France initiative, France Active, Réseau entreprendre et l’APCE.

Pour lui, le palais Brongniart peut devenir « une plateforme des nouvelles formes entrepreneuriales ». L’Union des couveuses veut être « force de proposition dans l’évolution des politiques dédiées à la création d’entreprises. »

Ø      L’Union des couveuses : www.uniondescouveuses.eu

Ø      Le palais Brongniart: www.palaisbrongniart.com

 Martin_JP.jpg Jean Pierre Martin

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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 23:56

Après la remise des prix nationaux du concours Talents, le 16 novembre 2010 dans les locaux du ministère de l’économie et des finances, à Bercy, les responsables des Boutiques de gestion prenaient le bateau pour fêter leurs trente premières années. Ils en profitaient également pour changer de nom et de sigle.

Présidé par Frédéric Caméo-Ponz, le réseau des Boutiques de gestion revendique 430 implantations en métropole et outre-mer. Ses 920 conseillers-salariés et 750 administrateurs bénévoles estiment avoir accompagné plus de 160 000 créations d’entreprises depuis la création du mouvement.

Le développement de son activité fait du réseau le principal opérateur de l’appui aux créateurs d’entreprises, après les organismes consulaires. Le lancement du Nouvel accompagnement à la création et reprise d’entreprise (Nacre) a conforté son assise dans les territoires où il est présent.

Mais le nom « Boutique de gestion » était quelque peu ambigu, et de plus nombre de structures locales portent un autre nom : Créer en Midi Pyrénées, Espace en Nord Pas-de-Calais, Pro-Gestion Partner en Guadeloupe, Le Roseau dans l’Oise…

Le réseau a connu une expansion ces dernières années, avec le lancement de nouveaux moyens d’accompagnement (comme les couveuses) et l’arrivée de plusieurs structures ou le développement de structures locales, dont quelques unes sont devenues de véritables entreprises de services à une échelle régionale. Mais le modèle montre également certaines faiblesses avec des désaffiliations (Lorraine, Limousin) et plusieurs dépôts de bilan (Rhône Alpes, Centre, Basse Normandie, Martinique). Cependant, la tête de réseau intervient de manière systématique pour aider à la reprise d’activité avec le personnel et les structures des territoires voisins.

C’est pour donner un peu d’unité à l’ensemble et montrer un nouveau visage que, pour entrer dans sa quatrième décennie, les Boutiques de gestion viennent donc d’adopter un nouveau sigle : BGE. Il devient une marque unique, que chaque entité locale déclinera. La structure nationale devient BGE, réseau national d’appui aux entrepreneurs. Un nouveau logo remplace également l’ancien, qui était devenu très daté.

Le nouveau nom veut refléter une offre de services qui couvre toutes les étapes du parcours du créateur, de l’émergence et l’accompagnement amont à la formation ou au financement, en passant par la couveuse sans oublier un suivi après création voire une aide au développement.

Selon les dirigeants du réseau, BGE signifierait « ensemble pour agir et entreprendre ». Le sigle lui-même est emprunté à la plus grande des Boutiques de gestion, Espace, qui couvre une grande partie du Nord Pas-de-Calais et fut, avec sa consœur d’Île de France (BgParif), un des inventeurs du concept.

  BGE logo

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 00:02

 

L’initiateur de la Caravane des entrepreneurs, Jean-Paul Debeuret, que j’ai déjà qualifié ici d’entrepreneur tenace lance cette année la septième édition de sa tournée. Il raconte sur le réseau social Viadéo son état d’esprit avant le démarrage du millésime 2010, qui commence du 18 au 21 mai avec Vincennes (Val de Marne), Amiens (Somme), Lille et Valenciennes (Nord).

« J'ai aussi peur que la première fois! Est ce que se sera une réussite? Est ce que les créateurs, les repreneurs, les franchisés, les dirigeants qui veulent se développer ou transmettre seront au rendez vous?

Organiser un évènement c'est compliqué, vous le savez tous. En organiser 45 les uns à la suite des autres, c'est super compliqué, même si c'est plus facile que voila 7 ans.

Par exemple la première année, la ville de Paris avait refusé de nous accorder une place publique. Cette année, nous sommes place la Bastille, devant la Gare Montparnasse, etc.

Le climat: nous sommes dehors sous des chapiteaux. Nous avons résisté à un mistral de 100km/heure à Avignon, donc sommes très bien équipés et organisés. Mais quand il fait beau, c'est mieux.

La concurrence: la coupe du monde de foot et les éventuelles manifs sur les retraites, sont nos pires concurrents!

La communication: 8 millions de mails, 3 millions de fax, 1000 interviews et reportages dans les médias, une communauté sur Viadeo qui fonctionne.

Mais viendrez vous dans la caravane quand elle sera près de chez vous? »

Jean-Paul Debeuret explique ensuite quels sont les plus de la Caravane des entrepreneurs par rapport à « n'importe quel salon sur l'entrepreneuriat » : « nous sommes des entrepreneurs privés. Nous connaissons les joies et les difficultés de l'entrepreneuriat. Il en résulte une vraie différence en matière de conseil. »

En sus des très nombreux sites déjà en ligne, Forces, la société organisatrice, annonce le lancement de www.entrepreneurvert.fr. Mais Maïté et Jean-Paul Debeuret insistent : « il faut venir nous voir dans la Caravane des entrepreneurs. »

 

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 00:04

La ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, Christine Lagarde, a publié au Journal officiel, le 11 mars 2010 l'arrêté du 3 mars 2010 qui fixe la liste des réseaux d'appui à la création et au développement des entreprises habilités à agréer des contribuables au titre de l'aide bénévole apportée pour l'ensemble des démarches à la création ou reprise d'entreprise. C’est le dispositif dit du tutorat.

L’article 200 octies du code général des impôts prévoit une réduction d’impôt en faveur des contribuables « apportant leur aide bénévole à des créateurs ou à des repreneurs d’entreprise ». Elle se monte à 1000€ (cas général) et 1400€ pour les tuteurs de créateurs handicapés.

La liste publiée est exactement la même que celle qui figurait dans l'arrêté du 18 juin 2009, qui n’avait de validité que pour l’année précédente. Mais le nouvel arrêté ne précise pas de date de préemption. La liste est donc valable, sauf texte modificatif, jusqu’à la fin du dispositif en décembre 2011.

Vingt-deux organismes ou réseaux sont retenus : Action'Elles, Association pour le droit à l'initiative économique (Adie), Centre national d'information et de documentation des femmes et des familles (Cnidff), Confédération générale des SCOP (Cgscop), Conseil national des économies régionales (Cner), Coopérer pour entreprendre, Entente des générations pour l'emploi et l'entreprise (Egee), Fondation de la deuxième chance, Force Femmes, France Active, France Initiative, PlaNet Finances, Réseau des boutiques de gestion (Rbg), Racines, Réseau entreprendre, Réseau Retis, Union des couveuses, CCI-Entreprendre en France ainsi que les chambres de commerce et d'industrie, les chambres des métiers et de l'artisanat ou les chambres d'agriculture.

Les maisons de l'emploi peuvent également continuer à agréer des contribuables voulant assurer cette fonction puisqu’elles ne sont pas soumises à la procédure d’agrément. Mais elles ne figurent pas dans l’arrêté car ce droit leur vient directement de la loi de cohésion sociale de 2005, confirmé par la loi de modernisation de l’économie de 2008.

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 00:01

Jean-Paul Debeuret est un entrepreneur tenace. Il a cédé un important cabinet d’expertise comptable pour se lancer dans une aventure improbable, misant sur la formation en ligne de créateurs d’entreprises (Forces) puis lançant une Caravane des Entrepreneurs qui quadrille désormais la France depuis le début de la décennie.

Il témoigne sur un espace qu’il anime sur le réseau social Viadéo et qu’il a intitulé « entrepreneur et fier de l’être » :

« Quand j'ai créé la Caravane des Entrepreneurs en 2003, tout le monde et surtout les structures officielles et subventionnées pouffaient : faire du conseil sous des tentes sur une place publique, cela ne marchera jamais.

« Sept ans plus tard je découvre une caravane des entreprises à la Réunion, un projet de Caravane des Entrepreneurs en Algérie, sans parler des différentes Caravanes politiques qui sillonnent la France l'été.

« Moralité: aller au devant des clients plutôt que d'attendre qu'ils viennent à vous constitue une stratégie payante, à condition d'avoir des bons produits à leur vendre. »

Si la Caravane des Entrepreneurs est une réalité physique, la présence de son groupe sur la Toile est également non négligeable.

Jean-Paul Debeuret s’explique : « Sur internet c'est vrai aussi. Le push sous condition de ne pas spammer à outrance, est plus efficace que d'attendre que les clients viennent sur votre site. »

Il n’hésite pas non plus à donner des conseils : « Les milliers d'auto-entrepreneurs qui recherchent des clients (car pour qu'il y ait entreprise, il ne suffit pas de s'inscrire en ligne, il faut avoir des clients) devraient méditer sur ces quelques lignes. »

La Caravane des Entrepreneurs termine son programme 2009 en stationnant les 29 et 30 octobre à Colmar (Haut Rhin).

Le programme 2010 démarrera le 17 mai à Vincennes (Val de Marne).

Quelques uns des sites du groupe Forces :

 

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 00:08

J’ai déjà présenté la conférence que l’Association des Maires de Grandes Villes de France (AMGVF) organisait le 20 octobre 2009 à Paris sur « les stratégies territoriales de l’emploi et la crise. »

Je poursuis ici la présentation des points saillants des autres interventions.

L’économiste Laurent Davezies a considéré que les territoires de croissance sont les zones résidentielles, prenant exemple sur le Languedoc-Roussillon. Considérant comme un contre exemple le plateau de Saclay (Essonne), qu’il qualifie de « cité scientifique soviétique », il a plaidé pour « réinjecter du résidentiel dans l’urbain. »

Dominique-Jean Chertier, président de Pôle Emploi, a remarqué que si notre situation sociale était fortement secouée, l’emploi baissait moins que pendant les récessions précédentes. Après avoir remarqué que la fusion de l’Anpe et du réseau Assédic dans Pôle emploi était « centralisatrice », il a évoqué une deuxième phase qui devra se situer au niveau des réalités locales. Pour le directeur général adjoint de SAFRAN (aéronautique), l’État n’est pas le seul responsable des questions d’emploi.

Au cours du débat qui a suivi, Jehan Coquebert de Neuville, adjoint au maire de Boulogne-Billancourt et coprésident de la Maison des Entreprises et de l'Emploi du Val de Seine (Boulogne-Billancourt, 92), s’est dit « perplexe » sur la décision d’exclure l’accueil et l’accompagnement du champ des maisons de l’emploi. L’élu des Hauts de Seine a souligné avoir pris la responsabilité de la maison de l’emploi depuis les dernières élections et que, depuis cette date, la fréquentation mensuelle est passée de 1300 à 2700 personnes.

Le président de Pôle Emploi a remarqué que c’est le dernier Conseil national de l’emploi qui, avec le nouveau cahier des charges des maisons de l’emploi, a figé le nombre des maisons de l’emploi tout en restreignant les activités qu’elle pouvait conduire.

Philippe Loppé, adjoint au maire d'Eybens (Isère) s’est demandé comment Pôle emploi allait faire face à la montée en puissance des compétences locales et régionales en matière d’emploi.

Pour Dominique-Jean Chertier, la priorité est de traiter le demandeur d’emploi de manière homogène.

(à suivre)
  Dominique-Jean Chertier, président de Pôle Emploi

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 00:03

Jusqu’en 2007, il y avait deux trous principaux dans la toile des plateformes de prêts d’honneur du réseau France initiative : la Bourgogne et les Yvelines.

En effet, si le territoire n’est pas tout à fait couvert dans le reste de la France, la situation était particulière dans ces deux territoires, puisqu’il existait des organismes indépendants qui n’étaient pas membre du réseau présidé par Bernard Brunhes.

L'Association pour favoriser la création d'entreprise (Aface Yvelines), liée à la Chambre de commerce et d’industrie, a rejoint le réseau France Initiative et est devenue Aface Yvelines Initiative en avril 2009. Il s’agit d’une plateforme assurant des prêts d'honneur (prêts personnels sans caution et sans taux d'intérêt) d'un montant compris en 25 000 euros et 50 000 euros, c'est-à-dire sensiblement supérieurs à ceux octroyés par la plupart des plateformes. Aface accompagne chaque bénéficiaire pendant 3 ans.

Les plateformes bourguignonnes avaient, pour leur part, rejoint le réseau en 2008 – corrigeant une anomalie historique : le fondateur et toujours vice-président de France initiative, Jean-Pierre Worms, avait été député socialiste de Haute Saône, mais le territoire restait une terre de mission pour son mouvement…

France initiative a également mis en place, en janvier 2009, Fluvial initiative, une plateforme consacrée spécifiquement au financement des projets liés à la batellerie, qui intervient en complément des plateformes locales. C’est une nouvelle plateforme spécifique, après celles consacrées aux

En 2009, le réseau compte 248 plateformes territoriales ou spécifiques.

 

Le réseau de France initiative en 2004

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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 00:08

PlaNet Finance, l’organisation de microfinance montée par Jacques Attali, a lancé en France un programme « Entreprendre en Banlieue. »

Son objectif est de sensibiliser les jeunes adultes des Zones Urbaines Sensibles (ZUS) à la possibilité de leur propre prise en charge et les accompagner dans la création de leurs microentreprises,

Il s’agit aussi de rapprocher l’offre de microcrédit, en travaillant avec des banques et des opérateurs de microcrédit de proximité, qui peuvent être des banques ou des institutions de microfinance.

Pour intervenir sur le terrain, PlaNet Finance a créé un réseau d’associations de détection et d’accompagnement des microentrepreneurs (Adam). Elles sont constituées autour d’un comité de jeunes entrepreneurs français issus de ces ZUS et ayant réussi, appuyés par une équipe locale de 2 à 3 salariés. PlaNet Finance France se situe, par rapport aux ADAM, « en position de prestataire de services. »

Au printemps 2009 les Adam ont, selon PlaNet Finance, permis la création de 234 entreprises, et généré 332 emplois. Selon Jacques Attali, « le coût de la création d’un emploi est de 2500 euros environ. »

Cinq organismes sont opérationnels en 2009, dont trois en Île de France, tous en Seine Saint Denis : Creo-Adam à Aulnay sous Bois, Adam Sevran et Adam Clichy-Montfermeil. En région, deux structures fonctionnent : Cré’acteurs – Adam à Vénissieux (Rhône) et Adam Marseille. Plusieurs autres sites sont à l’étude et PlaNet Finance cite Bondy, Bobigny, Le Creusot, Villefranche, Givors et Lyon 8ème.

Selon le site de PlaNet Finance, « toutes les Adam sont labellisées et conventionnées au titre du dispositif d’accompagnement Nacre ». Il s’agit là d’une information étonnante. En effet, le site internet officiel pour le Nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprise (Nacre) tout comme les listes locales diffusées par les Directions régionales du travail, de l’emploi et de la formation permanente ne mentionnent aucune Adam parmi les prestataires ; par contre, PlaNet Finance figure bien dans la liste pour l’Île de France, avec un champ couvrant la Seine Saint Denis pour les phases 1 et 3.

Faut-il en conclure que la tête de réseau a un conventionnement national qui serait transférable aux associations locales ?

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27 juillet 2009 1 27 /07 /juillet /2009 14:58
Un article paru vendredi 24 juillet 2009 inititulé "France initiative et le microcrédit gratuit" a été retiré de ce blog. Anne Chatauret déléguée générale de France inititative, me prie de préciser ue "cet article ne reflète absolument pas la position de France Initiative sur le sujet et a été publié, ainsi que la photo, sans mon autorisation." 
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22 juillet 2009 3 22 /07 /juillet /2009 00:03

L’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) a fait réaliser par l’institut CSA une enquête auprès de ses clients.

L’enquête a été réalisée par téléphone du 4 au 11 mai 2009. L’échantillon est constitué de 452 micro-entrepreneurs financés par l’Adie et en cours de remboursement d’un prêt.

Les résultats, diffusés par l’Adie le 2 juin 2009 dans le cadre de la semaine du microcrédit, ont cherché à mesurer l’impact de la crise économique sur les micro-entrepreneurs et leurs attentes.

L’institut CSA évoque trois situations en ce qui concerne l’exposition des micro-entrepreneurs à la crise.

La plus grande part se situe dans la catégorie des « fragiles optimistes » (43%). Les autres se répartissent de matière équilibrée entre les « épargnés par la crise » (29%) et les « fragiles en danger » (28%).

Un des points les plus frappants du sondage, c’est la grande différence entre la réalité et l’anticipation.

Si 75% des micro-entrepreneurs se disent touchés par la crise, contre 23% qui assurent l’être peu ou pas, ils sont 80% à afficher leur optimisme pour l’avenir, contre 16% de pessimistes.

Il y a ainsi un gros groupe de micro-entrepreneurs dont l’activité est touchée par la crise mais qui restent optimistes : ils représentent 57% des personnes enquêtées. Du moins était-ce le cas au jour où l’étude a eu lieu. Une aggravation de la situation économique globale pourrait évidemment jouer sur leur moral.

On remarque que les plus fragiles parmi les catégories considérées semblent être les marchands ambulants.  

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Ce site est conçu et animé par Benoit Willot.

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Le Cahier des charges 2009 des maisons de l’emploi (décembre 2009)

Les Modalités de financement des maisons de l’emploi (décret de décembre 2009)

Rapport du groupe de travail sur l’élaboration d’un nouveau cahier des charges pour le conventionnement des maisons de l’emploi  (Michel Thierry, IGAS, septembre 2009)


L’étude de la DARES : Les maisons de l'emploi conventionnées avant fin juillet 2007 (mars 2009)
Le rapport final de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (juin 2008)

Le rapport intermédiaire de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (janvier 2008) avec sa première annexe et sa deuxième annexe.
Le
rapport de Marie-Christine Dalloz, députée du Jura, sur les maisons de l'emploi (juin 2008)
La loi du 13 février 2008 sur la
réforme du service public de l'emploi

La carte des maisons de l'emploi en métropole en décembre 2008 (source : DGEFP, Dares)

L'annuaire des maisons de l'emploi (réalisé par le ministère de l'emploi, mars 2007) 

La liste des maisons de l’emploi labellisées et conventionnées (juin 2008, source DGEFP)

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