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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 00:06

La Maison de l’emploi des Hautes Alpes a tenu son assemblée générale le 12 juillet 2010 à Gap dans les locaux du conseil général des Hautes-Alpes où 70 acteurs de l'emploi s’étaient déplacés.

La question des déplacements est d’ailleurs au cœur de la problématique de la structure départementale. En effet, il n’est pas simple, pour les actifs comme pour les professionnels, de circuler dans cette zone montagneuse.

Aussi, une bonne partie de l’action porte sur la délivrance de services à distance.

Le site internet de la maison de l’emploi tient une place importante dans ce dispositif. En 2009, il a reçu 30 000 visiteurs qui ont visionné 180 000 pages. Doté de moyens d’échanges et de publications, le site internet se veut « un réseau social et professionnel de 500 acteurs dans 250 structures » selon le "Rapport d'activité 2009" présenté par Monique Estachy, vice-présidente du conseil général et conseillère municipale de Briançon. 219 articles ont été publiés l’année passée.

En 2009, la maison de l’emploi a réalisé un état des lieux sur la mobilité et l’emploi, qui donnera lieu à un plan d’action en 2010. Elle a également étudié la mise en place de moyens de visioconférence et poursuivra son intervention dans ce domaine en 2010.

L’année 2009 a vu la parution d’un guide de la création reprise d’entreprises et l’engagement d’actions pour la professionnalisation des techniciens des structures locales d’accueil.

Des tableaux de bord statistiques ont été produits pour 13 territoires, et des actions locales ont été menées avec une douzaine de communautés de communes.

 

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1 juin 2010 2 01 /06 /juin /2010 00:01

L’Observatoire régional des métiers de Provence Alpes Côte d’Azur diffuse une note (ORM, n° 45 - octobre 2009) de sa coordinatrice des études, Dominique Vial, doctorante en sociologie au laboratoire d’économie et de sociologie du travail, (Cnrs et Universités Aix-Marseille) : Quand la relation entre formations et emplois croise les dynamiques économiques de proximités…. Elle est mise en ligne par la Maison de l’emploi des Hautes Alpes (Gap).

C’est essentiellement à la territorialisation des politiques d’emploi et de formation que s’intéresse l’étude, « vingt cinq années après les débuts de la décentralisation et de la déconcentration qui transfèrent progressivement des compétences et des dispositifs en matière de formation et d’emploi du niveau national vers le niveau régional ou départemental. »

Le séminaire organisé par l’ORM le 1er avril 2008 qui préparait ces travaux estimait nécessaire « l’élargissement du terrain d’observation de la relation formation-emploi pour prendre mieux en compte des éléments de contexte et sortir ainsi des tentatives d’application de logiques de type adéquationiste visant à établir une relation directe entre une formation et un métier. »

La note compare quatre nouvelles configurations d’acteurs apparues depuis 2005 dans le paysage de Provence – Alpes – Côte d’Azur : les comités territoriaux éducation formation emploi (COTEFE), les maisons de l’emploi (MDE), les pôles régionaux d’innovation et de développement économique solidaire (PRIDES) et les comités locaux écoles entreprises (CLEE). Si elles diffèrent toutes, dans leur origine, dans leur composition, dans leur mode de gouvernance et de fonctionnement, Dominique Vial remarque qu’elles abordent toutes des thématiques de formation, d’emploi, d’économie et d’insertion.

S’il s’agit de nouvelles formes organisationnelles dont D. Vidal postulent « qu’elles s’inscrivent dans un processus d’institutionnalisation », elles se composent de réseaux d’acteurs déjà anciens (les missions locales, les agences pour l’emploi, les réseaux d’entreprises, les établissements scolaires ou les organismes de formation…). Elles impliquent davantage les élus locaux, mais rendent plus difficile le dialogue social entre syndicats et branches professionnelles, qui disposent de peu de moyens en termes de représentation locale. Elles ont encore en commun de revendiquer des pratiques innovantes dans la préparation de l’action publique alliant notamment les notions de proximité et de participation.

L’universitaire remarque que « les pratiques de territorialisation de l’action publique (ou de filièrisation dans le cadre des PRIDES) imposent également pour les promoteurs un important travail en matière de communication visant à expliquer au plus grand nombre, les mécanismes et les dispositifs mis en oeuvre dans le cadre des politiques d’emploi, des politiques d’éducation et de formation, ainsi que des politiques économiques. C’est un volet essentiel dans chacune des organisations observées, ces domaines étant réputés particulièrement complexes. »

Entre les différentes structures, il existe des processus d’enchevêtrement et des passeurs : des groupes de travail de COTEFE peuvent fusionner avec des groupes de travail de la MDE dans lesquels viennent également s’inscrire des PRIDES (à Marseille, par exemple).

La chercheuse met l’accent sur une innovation dans la mise en place des outils régionaux : le fait d’associer directement les entreprises dans les processus décisionnels visant de l’action publique. Elle constate que, sans provoquer de réelles ruptures avec le passé, le champ emploi-formation s’ouvre à l’économique.

  • L’Observatoire régional des métiers http://www.orm-paca.org.

 

Les quatre formes d’organisation emploi-formation en PACA, juin 2009

 

 

COTEFE

MDE

PRIDES

CLEE

Origine réglementaire

Délibération du Conseil régional du 18 mars 2005

Loi de cohésion sociale du 18 janvier 2005

Délibération du Conseil régional du 10 novembre 2006

Décision du Recteur de l'académie d'Aix-Marseille en 2005

Territoire de référence

18 comités sur l'ensemble du territoire régional dans un découpage proche des zones d'emploi.

10 maisons labellisées et conventionnées, adossées à certaines collectivités locales et intercommunalités.

28 pôles déployés sur l'ensemble du territoire régional et organisés selon des filières.

13 comités sur l'ensemble de l'académie d'Aix-Marseille selon le découpage des bassins d'éducation et de formation.

Les principaux acteurs participants

Tous les acteurs locaux de l'emploi et de la formation, y compris les prescripteurs et prestataires.

Collectivités porteurs du projet, l'État, Pôle emploi, autres collectivités locales, les acteurs locaux de l'emploi et de la formation.

Entreprises, laboratoires et universités.

Chefs d'établissement de l’Éducation nationale et chefs d'entreprise.

Mode de gouvernance

Présidé par un conseiller régional nommé.

Sous forme de GIP ou d'association loi 1901, présidée par un élu local.

Porté par une association loi 1901 présidée par un dirigeant d'une structure adhérente.

Co animé par un chef d'établissement de l’Éducation nationale et un chef d'entreprise.

Thématiques abordées

en devenir

 

Formation

Insertion

Emploi

Économie

Emploi

Insertion

Économie

Formation

Économie

Emploi

Formation

Insertion

Économie

Insertion

Formation

Emploi

 

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 00:11

Les Hautes-Alpes ne sont peut-être pas le plus grand département de France, mais il s’agit sans doute d’un de ceux où les relations routières, pour ne pas parler des transports en commun, sont les plus difficiles.

Pour coordonner les actions en faveur de l'emploi, la Maison de l’emploi des Hautes Alpes mise donc beaucoup sur les services à distance.

Plus que d’un simple outil d’information descendante, le site internet www.mde05.fr se veut, selon sa directrice, Marie-Agnès Orcière-Matuszak, se veut un outil de « décloisonnement entre le monde de l'emploi et celui de l'entreprise » (Le Dauphiné Libéré, 23/03/2010). Plus de 250 partenaires sont rassemblés grâce à un lien sur le site qui joue un rôle de portail.

Depuis sa création, la Maison de l'emploi, qui a à sa tête Monique Estachy, vice-présidente du conseil général, a coproduit onze diagnostics des territoires des communautés de communes (Les Ecrins, le Guillestrois, le Queyras, l'Embrunais-Savinois, Tallard-Barcelonnette, le Champsaur, les Deux-Buëch, le Dévoluy, le Serrois, le Laragnais, Gap).

Parmi la trentaine d'actions lancée en 2009 figurent l'accompagnement renforcé aux demandeurs d'emploi, un forum sur la pluriactivité, ou un annuaire des services à la personne. Un guide sur la création et la reprise d'entreprise est en préparation.

 

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 00:04

La fusion des maisons de l’emploi et de la formation (MEF) et des missions locales se concrétise en Picardie, où un appel à projet conjoint avait été lancé par les services de l’État et ceux de la région en 2009.

Dans l’Aisne, un avis sur le site de la Maison de l'emploi et de la formation du Chaunois (MEF) informe que « depuis le 1er janvier 2010 la Maison de l’Emploi et de la Formation et la Mission Locale ne font plus qu’une seule et même structure avec deux services : Maison de l'Emploi et Mission Locale. Le premier objectif assigné à cette démarche est de consolider l’offre de services avec l’ambition d’augmenter la qualité de la réponse apportée aux publics  du territoire. »

Fondée en juillet 1999, la Mission locale pour l’insertion sociale et professionnelle des jeunes du bassin d’emploi de Chauny - Tergnier - La Fère – Coucy le Château avait le même territoire que la MEF, couvrant trois communautés et 76 communes du centre-ouest de l’Aisne. Depuis sa création en 2006, la MEF partageait les mêmes locaux que la mission locale à Tergnier.

Le projet de fusion MEF/Mission locale a été déposé début septembre 2009 à la DRTEFP accompagné d’un courrier cosigné par les deux directeurs. Il prévoyait que les activités de la Mission locale seront intégrées au sein de la MEF.

La nouvelle structure compte 28 salariés, alors que l’ancienne MEF n’en avait que 7. Elle est dirigée par Antonio Terra, anciennement directeur de la Mef. Il est secondé par Sabine Cazé, en tant que directrice adjointe. Selon le quotidien régional L’Aisne nouvelle (3/02/2010), « Pascal Leleu, directeur de la Mission locale, poursuit sa carrière au Cnam. »

Pour Gilbert Brassart, adjoint au maire de Chauny et président de la MEF, « Nous proposerons une offre globale de services, plus avantageuse pour les personnes. Sur le volet entreprises, nous allons renforcer les démarches de la Mission locale. Nous serons donc plus fort et les réponses plus pertinentes. »

Sur le plan juridique, « la fusion sera actée et finalisée pour le mois d'avril » 2010 d’après L’Aisne nouvelle.

  Gilbert Brassart, adjoint au maire de Chauny

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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 00:01

Dirigée par Eddie Beaubrun, la Maison de l’emploi et de la formation du Sud Ouest de l'Oise a réalisé, au 1er janvier 2010, sa fusion avec l'antenne de Méru de la Mission Locale de l'arrondissement de Beauvais.

C’est ainsi la première structure du département de l’Oise à faire aboutir un processus lancé par un appel à projet conjoint de la région Picardie et des services de l’État. La fusion avait été préparée par un courrier contenant une proposition transmise par Yves Leblanc, président de la MEF et maire de Méru (Ump), le 23 juillet 2009. Les élus avaient décidé de faire porter par la MEF les services assurés jusqu’ici par la mission locale du chef-lieu départemental.

Dans la région, d’autres MEF devraient suivre rapidement le mouvement, comme la Maison de l’emploi et de la formation du Pays du Chaunois à Tergnier (Aisne), qui prévoit que tout soit en œuvre le 1er avril. Mais le regroupement, qui aurait dû être organisé en 2009, prendra manifestement plus de temps que prévu. Pour l’ensemble de la Picardie, le processus devrait prendre fin, selon les prévisions de l’exécutif du conseil régional, en juin 2010.

La MEF de Méru a été fondée, sous forme associative, en décembre 2006. Parmi les maisons de l’emploi labellisées au titre du plan de cohésion sociale de 2005, c’est une des plus petites en termes de population desservie.

Basée à Méru, elle accueille le public également à Chambly et Chaumont-en-Vexin.

60_Leblanc_Y.jpg  Yves Leblanc, maire de Méru

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 00:15

Ouest Provence, une ville nouvelle autour de l’étang de Berre, dont Istres (Bouches du Rhône) est la commune principale, s’était lancée bien avant la loi pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005 dans la création d’outils territoriaux pour l’emploi.

Dès mars 1995 la Direction de l’emploi, de la formation et de l’insertion (DEFI) est créée. Elle se voit confier l’année suivante les « initiatives et actions d’innovations sociales » puis étend, en 1997, le plan local d’insertion par l’activité économique (PLIE) né à Istres en 1993. Un pôle intercommunal pour l’emploi est constitué à Istres la même année. Il sera ensuite décliné dans chaque commune, tandis que la mission locale voit le jour en 2002.

En septembre 2007, la maison de l’emploi d’Ouest Provence voit le jour. Elle cherche tout de suite des coopérations : d’abord avec la Maison de l'emploi et de la formation du Pays Martegal - Côte Bleue (Martigues), avec laquelle elle partage commun le travail d’analyse du marché du travail et des potentialités pour anticiper les besoins des entreprises par des formations et des actions adaptées.

Ensuite avec la Cité des métiers de Marseille, dont elle est un « centre associé. »

Le 8 janvier 2009, Ange Marchetti, président de la Maison de l’Emploi Ouest Provence et ancien maire de Fos-sur-Mer, a lancé le site internet de la structure. Une des particularité, c’est la présence d’un espace « objectif stages » à destination des entreprises et des personnes en formation, notamment des jeunes.

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 00:03

Inaugurée en janvier 2009 dans de nouveaux locaux situés à La Garde, la maison de l'emploi de Toulon-Provence-Méditerranée, « n'est ni un pôle emploi ni une mission locale bis », selon Didier Dorn, son directeur (Var Matin, 1/02/2009).

En novembre 2009, la maison de l’emploi a organisé des « semaines sectorielles », souhaitant venir en complémentarité, « pour enrichir le territoire d'initiatives originales », selon Didier Dorn.

La maison de l’emploi vient de mettre en place un partenariat avec la couveuse d’entrepreneurs à l’essai Interface 83.

Et pour répondre à l’un des freins à l'emploi,la mobilité, la maison de l'emploi veut prêter des moyens de transport (vélos, cyclomoteurs...) à Toulon et Hyères, à partir du premier semestre 2010.

La mise en place de dispositifs de garde d'enfants est à l'étude, voire la création d’une crèche. Le test sera mené à Hyères où un diagnostic est en cours.

Enfin, la maison de l’emploi propose des ateliers pour traiter des questions comme le surendettement, l'aide juridictionnelle, la lutte contre les discriminations...

La maison de l'emploi de Toulon est un centre associé de la Cité des métiers de Marseille et de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Plusieurs structures comparables ont le même statut, comme dans les Bouches du Rhône la maison de l’emploi Ouest Provence à Istres, la Maison de l'emploi et de la formation du pays Martégal Côte bleue à Martigues ; prochainement, la maison de l’emploi de l’Est Var (Fréjus) devrait le devenir aussi.  

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 00:04

Labellisée au titre du plan de cohésion sociale en février 2007 puis constituée en association en octobre de la même année, la Maison de l'emploi et de la Formation de la Provence Verte et du Haut Var a ouvert ses portes à Brignoles (Var) en octobre 2009.

C’est la communauté de communes de la Provence verte qui a contractualisé avec l'État pour un apport de ce dernier de 450 000 euros par an pendant quatre ans. Raphaël Michel, responsable de la maison de l’emploi assure dans le quotidien régional Var matin (1/10/2009) que « Pôle emploi assure le suivi individuel des dossiers, nous sommes beaucoup plus axés sur les orientations et la formation. »

Un observatoire pour anticiper les besoins

Pour Michaël Latz, maire de Correns (Ps), le souhait est « de poursuivre ce que nous avons entrepris avec le Pacte territorial pour l'emploi » : « Nous avons six personnes sur dix qui bossent en dehors de notre territoire où la concentration du chômage est plus importante qu'ailleurs. Il est grand temps de réunir tous les acteurs autour d'une même table et d'offrir de véritables outils à tous les intervenants ».

Michaël Latz, président du syndicat de pays estime qu’il faut que « cette Maison devienne un véritable observatoire local de l'emploi. À travers ce lieu, nous devons participer au développement économique. Arriver à la mise en place d'une gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences afin de prévoir les créations d'entreprises nécessaires dans les dix années à venir. »

Outre le siège de Brignoles, des antennes existent à Barjols (relais services publics) et Garéoult (service jeunesse).

L’intégration de la mission locale de Brignoles dans la maison de l’emploi, envisagée, ne s’est pas concrétisée. Selon le président de la mission locale, Jean-Pierre Morin, maire de Sainte Anastasie sur Issole : « Il n'y a pas de remise en cause de l'adhésion de la mission locale à la maison de l'emploi. Mais cette adhésion ne relève pas forcément d'une mutualisation géographique des moyens en les regroupant sur un même site. Il s'agit avant tout d'une mise en cohérence pour développer des stratégies d'insertion. »

  Michaël Latz, maire de Correns

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 00:05

La Maison de l’emploi des Hautes Alpes, créée par le département et basée à Gap, a développé de manière très poussée ses outils à distance, non seulement pour le public mais aussi pour l’ensemble des acteurs de l’emploi.

C’est ainsi que la structure, dirigée par, Marie Agnès Orcière-Matuszak a mis en place un intranet ouvert à près de 500 personnes, venues des structures travaillant de près ou de loin sur les objectifs de la maison de l’emploi.

Ce site se veut un « réseau social professionnel », comportant notamment un système de contact, permettant de savoir « qui fait quoi et avec qui ». Il a pour but de permettre une meilleure lisibilité des fonctions de chacun ainsi qu’une présentation des projets et des équipes.

Le site de la maison de l’emploi comporte également des groupes de travail où chacun peut créer et gérer son propre espace. Il est possible d’y déposer des articles, des fichiers, des évènements ou des messages dans un forum dédié.

Les membres ont enfin la possibilité de rédiger des articles à destination du public ou de partenaires. Les articles, une fois validés, sont publiés sur la page d’accueil ainsi que dans des rubriques spécifiques.

Une des premières utilisations du site est lié à la démarche de diagnostic territorial partagé sur l'emploi. Aujourd'hui 9 territoires du département sont engagées dans un processus de ce type, et une dixième communauté de communes devrait faire de même. Sur le site internet, ils trouvent un module « fiches de suivi ». Il permet aux chargés d’accueil d’enregistrer des données de fréquentation et d’accéder à des statistiques détaillées. Le module « évaluation » permet d’estimer le niveau de réalisation des objectifs dans le cadre du conventionnement entre la Maison de l’Emploi des Hautes-Alpes et les communautés de communes.

Une vidéo en ligne sur le site présent un retour d'expérience de Laëtitia Pras, responsable de la Maison de services aux publics du Queyras située dans le village d’Aiguilles.

Une « base d’opportunités » est prévue dans un développement du site.

  • Le site de la maison de l’emploi des Hautes Alpes : www.mde05.fr
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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 00:03

La Maison de l’emploi de Marseille participe à une plateforme de réorientation des porteurs de projet en difficulté dans leur parcours de création. Elle s’adresse également aux entrepreneurs en insuccès dans leurs premières années d'activité.

L’origine de ce projet est le constat que le taux de survie à 5 ans des entreprises à Marseille reste plus faible que dans les autres zones d’emploi de la région et qu’il y a un taux d’accompagnement inférieur alors qu’il y a beaucoup d’immatriculations.

Ce projet a été expérimenté dans le cadre d’un projet européen (Equal) « Entreprendre à Parts égales à Marseille » qui a également permis d’installer un service d'amorçage de projets dans le quartier de la vallée de l'Huveaune ou de lancer un programme de professionnalisation des acteurs de l'accompagnement.

L’expérimentation de la plateforme de réorientation s’était faite en 2007 et 2008. Elle a concerné 104 porteurs de projet de novembre 2007 à juillet 2008, dont 67% ont bénéficié d’un appui pour mener leur projet à terme, tandis que les 33% restant se sont vus proposer changement de projet professionnel, soit dans la création d’activité soit vers un emploi salarié.

Le bilan positif de l’expérience a fait que le conseil général des Bouches-du-Rhône et le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur ont souhaité la poursuivre et ont confié au PLIE (plan local d’insertion pour l'Insertion et l'Emploi) Marseille Provence Métropole Centre le soin de la porter.

Une « boîte à outils » a été élaborée, dont l’élément central est la commission d’appui à la réorientation. Elle est composée d’acteurs institutionnels et opérationnels du territoire qui mutualisent leurs compétences en termes d’emploi, de formation, de création d’activité et d’insertion.

La plateforme de réorientation est animée par Audrey Eskenazi.

  • PLIE MPM Centre au 04 96 11 64 96 ou aeskenazi@pliempmcentre.com
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Ce site est conçu et animé par Benoit Willot.

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Le site Emploi et création a été lancé en janvier 2005. 


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Documents à télécharger :


Le Cahier des charges 2009 des maisons de l’emploi (décembre 2009)

Les Modalités de financement des maisons de l’emploi (décret de décembre 2009)

Rapport du groupe de travail sur l’élaboration d’un nouveau cahier des charges pour le conventionnement des maisons de l’emploi  (Michel Thierry, IGAS, septembre 2009)


L’étude de la DARES : Les maisons de l'emploi conventionnées avant fin juillet 2007 (mars 2009)
Le rapport final de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (juin 2008)

Le rapport intermédiaire de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (janvier 2008) avec sa première annexe et sa deuxième annexe.
Le
rapport de Marie-Christine Dalloz, députée du Jura, sur les maisons de l'emploi (juin 2008)
La loi du 13 février 2008 sur la
réforme du service public de l'emploi

La carte des maisons de l'emploi en métropole en décembre 2008 (source : DGEFP, Dares)

L'annuaire des maisons de l'emploi (réalisé par le ministère de l'emploi, mars 2007) 

La liste des maisons de l’emploi labellisées et conventionnées (juin 2008, source DGEFP)

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