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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 08:33

Les 17, 18 et 19 juin 2011 à Paris se tiennent des états généraux de l'économie sociale et solidaire, une manifestation qui marie l’économie, la musique, le cinéma et même un peu de politique.

Les états généraux s’appuient sur le manifeste « Pour une autre économie », lancé à l’automne 2010 par des acteurs de l’économie sociale et le Mouvement pour une économe solidaire, comme Claude Alphandéry, président d’honneur de France Active, Gérard Andreck, président de la CEGES, Yannick Barbançon, président du CN-CRES, Christiane Bouchart, présidente du RTES, Jean-Claude Detilleux, président du GNC, Jacques Henrard, président de la CPCA, Bruno Lasnier, président MES, Alain Philippe, président de la fondation MACIF, Christian Sautter, président de France Active, Hugues Sibille, président d’Avise, François Soulage, président du Secours Catholique, Jean-Pierre Worms, vice – président de la FONDA.

La manifestation investit le Palais Brogniart, ancienne Bourse de Paris, désormais gérée par des acteurs de l’économie sociale.

Vous pouvez prendre connaissance des les conférences et débats et réserver vos places en un clic ici.

En préparation de la manifestation, il y a la chaine des porteurs d’espoir. Les volontaires sont invités à se photographier autour d’un geste commun et à déposer leur photo sur le site internet des états généraux pour marquer leur soutien cette « autre économie ». Le 9 juin, la chaîne faisait 339 mètres de long.  

États généraux de l'économie sociale et solidaire, Palais Brongniart (anciennement Palais de la Bourse), Paris, métro : Bourse (17, 18 et 19 juin 2011).

EtatsGenerauxESS.jpg


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10 octobre 2010 7 10 /10 /octobre /2010 00:09

Il y avait la movida madrilène, le Mouv’ (antenne « djeun’ » de Radio France). Le mouvementisme accouche d’un nouvel objet, avec la naissance du Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves).

La nouvelle structure est présidée par Jean-Marc Borello, délégué général du Groupe SOS, un ensemble d’entreprises d’insertion et autres organismes de commerce équitable, très engagé également dans les soins et le l’hébergement.

L’idée avait été lancée en 2007 par Claude Alphandéry, président d'honneur de France active et ancien responsable du Conseil national de l’insertion par l’activité économique (Cniae). En février 2008, un Livre Blanc pour développer l'entrepreneuriat social était présenté au Salon des entrepreneurs de Paris.

Un Collectif pour développer l'entrepreneuriat social, créé sur cette base, a abouti, fin 2009, à la nouvelle association. Le Mouves rassemble des dirigeants de coopératives, associations d’insertion, organismes d’appui et fondations.

S’il s’inscrit dans la tradition de l’économie sociale et solidaire française, il s'inspire aussi de réussites étrangères, comme les entreprises sociales anglaises. Le Royaume-Uni compte aujourd’hui 10 000 SEC (Social Enterprise Coalition), un modèle lancé en 2000 qui a fortement contribué à la mise en place d'un écosystème plus favorable à l'entrepreneuriat social outre-manche.

Le Mouves tient son premier Congrès le 14 octobre 2010 au siège d’une mutuelle, la MACIF (17-21, place Etienne Pernet, 75015 Paris).

Parmi ses membres, on compte Jean-Guy Henckel, directeur du Réseau Cocagne, Hugues Sibille, président de l'Avise et de l'Ides, Rémi Roux, gérant de la Scop Ethiquable, Barbara Barrois, fondatrice de la Scic Ôkhra ou Christian Valadou, directeur de L'Autre entreprise.

Malgré la grande sympathie que j’éprouve à l’égard d’une telle initiative, je ne peux m’empêcher de remarquer cependant que sur les 19 membres du conseil d’administration, il n’y a que trois femmes. Les « entrepreneurs sociaux », comme les autres, sont encore bien peu feminisés.

 Jean-Marc Borello, président du Mouves

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 00:09

Le site de la Caisse des dépôts et consignations « économie sociale et solidaire en région » a répertorié dans 14 régions les élus délégués en charge de l’économie sociale et solidaire. J’en ai repéré trois autres (Alsace, Île de France et Lorraine).

Dans plusieurs régions, comme Poitou-Charentes et le Nord Pas-de-Calais, les délégations n’ont pas encore été attribuées officiellement aux membres de l’exécutif des assemblées réélues le 21 mars (ou le 14, pour la Guadeloupe).

Dans d’autres, comme Provence Alpes Côte d’Azur ou Languedoc-Roussillon, le rattachement de l’économie solidaire à un élu n’est pour l’instant pas clairement identifiable – en tout cas par moi.

Sur les 17 régions où cela a été possible d’identifier un responsable, l’économie solidaire est rattachée à un vice-président dans 13 cas et à un conseiller régional délégué dans 4 autres situations.

  • Alsace : François Loos, vice-président « pôle compétitivité régionale » [développement économique, emploi ; innovation, recherche et enseignement supérieur ; formation professionnelle continue ; jeunesse et économie sociale et solidaire ; aides aux entreprises]
  • Aquitaine : Bérénice Vincent, vice-présidente innovation sociale et économie sociale et solidaire
  • Auvergne : Pascale Semet, vice-présidente en charge de la politique de la ville, du logement et de l’économie sociale et solidaire
  • Bourgogne : Philippe Hervieu, vice-président à l’économie sociale et solidaire, transformation écologique de l’économie
  • Bretagne : Loïg Chesnais-Girard, président de la commission économie, délégué à l’innovation et à l’économie sociale et solidaire
  • Centre : Marie-Madeleine Mialot-Muller, vice-présidente à l’économie et l’emploi, agriculture, l’artisanat et l’économie solidaire
  • Champagne Ardenne : Patricia Andriot, vice-présidente économie sociale et solidaire
  • Franche Comté : Denis Sommer, vice-président au développement économique, à l’emploi et à la sécurisation professionnelle, à l’économie sociale et solidaire
  • Île de France : Jean-Paul Planchou, vice-président au développement économique, à l’emploi, aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, au tourisme, à l’innovation et à l’économie sociale et solidaire
  • Limousin : Ghilaine Jeannot-Pagès, vice-présidente à l’économie sociale et solidaire
  • Lorraine : Lovely Chrétien : vice-présidente actions régionales relevant de l’économie des entreprises (pme, pmi, artisans, économie sociale) 
  • Midi-Pyrénées : Françoise Dedieu-Casties, vice-présidente en charge du développement durable, de l’environnement, de l’économie sociale et solidaire, des énergies renouvelables, des actions climat et des éco industries
  • Basse Normandie : Sylvie Errard, conseillère déléguée à l’économie sociale et solidaire
  • Haute-Normandie : Claude Taleb, vice-président à l’agriculture, pêche, tourisme, forêts, à l’économie sociale et solidaire, à la mutation écologique et à la coopération Nord-Sud
  • Picardie : Marie-Christine Guillemin, vice-présidente à l’économie sociale et solidaire, commerce équitable, circuits courts
  • Réunion : Corinne Payet, conseillère régionale déléguée à l’économie solidaire
  • Rhône Alpes : Cyril Kretzschmar, conseiller délégué à la nouvelle économie, nouveaux emplois, à l’artisanat et l’économie sociale et solidaire

Le site ESS en région : www.essenregion.org

chretien l  Lovely Chrétien, vice-présidente du conseil régional de Lorraine, adjointe au maire de Saint Dié (Vosges)

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11 mars 2010 4 11 /03 /mars /2010 00:41

La preuve de la disparition de la classe ouvrière se lit aussi dans le vocabulaire. Il n’y a plus guère d’organisation politique à se réclamer du mouvement ouvrier, et même les syndicats ont une communication bien plus large.

Les Scop, sociétés coopératives ouvrières de production, viennent de changer d’identité et de déclinaison. Ce sont désormais des « Sociétés coopératives et participatives ». Pour la Confédération générale des Scop il s’agit « de moderniser son image » et faire que le statut de Scop soit un peu moins méconnu, malgré un relatif développement ces dernières années.

Les Scop sont des entreprises, dont la particularité est qu’elles fonctionnent selon deux principes démocratiques affirmés : les salariés détiennent la majorité des voix au sein de l’entreprise, et au sein du conseil d’administration, la gouvernance repose sur le principe « un homme = une voix », quel que soit le nombre de parts détenu.

Le mouvement, une des branches de l’économie sociale, s’est doté d’un site Internet, certes un peu austère, mais qui proclame fièrement que « la démocratie nous réussit. »

  • Le site des Scop : www.les-scop.coop
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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 00:09

Par décret du 25 janvier 2010 l’administration centrale des ministères chargés des affaires sociales est modifiée avec la création d’une direction générale de la cohésion sociale (DGCS).

La nouvelle DGCS « est chargée de la conception, du pilotage et de l'évaluation des politiques publiques de solidarité, de développement social et de promotion de l'égalité favorisant la cohésion sociale (…) Elle veille à la cohérence nationale et territoriale de ces politiques. »

La DGCS se substitue à la DGAS (direction générale de l'action sociale) et à la délégation interministérielle à la famille. Elle prend également les attributions de la Diieses (délégation interministérielle à l'innovation, à l'expérimentation sociale et à l'économie sociale) et du service des droits des femmes et de l'égalité, qui sont tous deux supprimés.

Parmi les missions de la DGCS figurent celle-ci : « Elle soutient et promeut le développement de l’économie sociale et solidaire ainsi que les innovations qui y concourent. »

Créée par décret en décembre 1981, sous le nom de délégation à l'économie sociale, la Diieses prenait la succession de la délégation générale à l'innovation sociale et à l'économie sociale (1991) devenue en 1995 délégation interministérielle avec le même objet. La Diieses, outre la cohésion sociale.

Le rattachement du soutien à l’économie sociale et solidaire au ministère des affaires sociales, sans lien direct avec le ministère de l’économie et de l’emploi, constitue une évolution sensible, qui n’est pas sans poser d’importantes questions aux acteurs de ce secteur.

La Diieses était pour sa part rattachée au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville mais aussi au premier ministre, au haut-commissaire aux solidarité actives contre la pauvreté, haut commissaire à la jeunesse et au ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi.

Jérôme Faure avait été nommé délégué interministériel à l'innovation, à l'expérimentation sociale et à l'économie sociale en avril 2007 ; il prenait la succession de Frédéric Tiberghien, nommé en 2006, après une bataille des organismes de l’économie sociale pour éviter la disparition de toute structure dédiée à ce secteur.

Ø      Lire le décret du 25 janvier 2010.

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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 00:05

En 2007, selon l’Insee qui publie des chiffres datés de juin 2009, l’économie sociale représente près de 10% de l’emploi salarié national hors agriculture et 8% des salaires. Son influence va au-delà de son poids en termes d’effectifs salariés, puisque l’économie sociale fait partie de la vie de millions de citoyens, qui sont adhérents de mutuelles, de coopératives ou d’associations.

La sphère de l’économie sociale est longtemps restée en dehors des préoccupations traditionnelles des économistes, même si elle puise ses racines dans une histoire déjà ancienne. Cette composante importante de notre économie regroupe diverses activités en marge des logiques lucratives classiques et de la puissance publique, dont la liste est souvent discutée. L’Insee identifie dans ce secteur les mutuelles, coopératives, associations et fondations.

En 2007, elles atteignent 9,9% de l’emploi salarié total, le seuil de 10% ayant sans doute été dépassé en 2008 vu les évolutions antérieures (9,6% en 2005, 9,8% en 2006).

 

France

total économie sociale

Hors économie sociale

Total

2007

2 245 728

20 395 174

22 640 902

Part

9,9%

90,1%

100,0%

 

À l’intérieur de l’économie sociale, ce sont les associations qui représentent le principal statut employeur, avec 78,5%.

 

France

Coopératives

Mutuelles

Associations

Fondations

2007

300 238

119 841

1 763 418

62 231

Part du total de l’emploi salarié

1,3%

0,5%

7,8%

0,3%

 

L’évolution de l’emploi dans le secteur de l’économie sociale est, selon l’Insee, meilleure que dans le reste de l’économie. Ainsi, en 2006, on a compté 3,1% emplois en plus contre 1,4% dans le reste de l’économie. La hausse de 2007 a été de 4,7%, contre 2,8%.

 

Évolution

total économie sociale

Hors économie sociale

Total

2006

3,1%

1,4%

1,6%

2007

4,7%

2,8%

3,0%

 

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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 00:04

Étonnante question posée par Éric Larpin (Agence Epices) dans sur le site Tessolidaire.com (12/06/2009) : « et si était en train de s'inventer une économie solidaire de droite ? »

En voici l’introduction : « Alors que l'ESS [économie sociale et solidaire] semblait, depuis les années 1960, plus ancrée dans l'univers de la gauche, voici que certains tenants d'une économie plus humaine mettent aujourd'hui en exergue l'entreprise et la responsabilité individuelle, l'importance donnée au marché et à l'employabilité des personnes, le recours à la philanthropie et au mécénat, autant de valeurs marquées du sceau du libéralisme ».

Éric Larpin évoque le Parlement des entrepreneurs d’avenir, réuni le 4 juin 2009 à l’Assemblée nationale. Hugues Sibille, dirigeant du Crédit coopératif et ancien délégué interministériel à l’économie sociale, y assurait que le temps du décloisonnement, entre des entrepreneurs d'origine différente, est venu tandis que Jean-Paul Charié, député Ump, annonçait le lancement d'un programme expérimental, dans dix territoires, pour faire émerger « une nouvelle entité socialement responsable. »

C’est en écho à ce questionnement que se tiennent les 18 et 19 juin 2009 à l’IUT de Roanne (Loire), les IXèmes Rencontres internationales du réseau inter-universitaire de l'économie sociale et solidaire. Organisées par l’Université Jean Monnet (Saint Étienne) elles sont intitulées : « Entreprendre en économie sociale et solidaire : une question politique? »

Les rencontres vont « s'interroger sur la voie alternative promue par l'économie sociale et solidaire ». Pour les organisateurs, « les régressions actuelles - démocratiques et sociales - ainsi que les dérives économiques et juridiques doivent interpeller les organisations de l'ESS sur leur engagement politique. »

Parmi les sujets de débat figurent ceux-ci : les acteurs de l’ESS forment-ils des « organisations supplétives au désengagement des Etats ? » Sont-elles réellement les garantes d'un autre mode de création et de répartition de la richesse ? Prouvent-elles, à travers leurs règles établies et leurs pratiques, qu'elles sont toujours à la pointe de l'innovation sociale ?

  Hugues Sibille, Crédit coopératif

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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 00:04

Trois structures de tourisme solidaire se sont regroupées pour offrir une gamme de produits complémentaires pour touristes responsables. Méli Mundo, marque de AJ Odyssée, est l’opérateur du nouvel ensemble. La société a été créée en 2007 par Solenne Marquet, 33 ans, diplômée de l’IEP de Strasbourg et de l’Université Paris IX Dauphine. Les autres participants sont Voyager autrement et Vision éthique. Ils se sont associés à Planet Air Voyages pour l’aérien et TMS Assurances pour les garanties d’assurances annulation, assistance, rapatriement.

Méli Mundo propose des voyages pédagogiques et solidaires (cours de langues en immersion, engagement bénévole dans une mission). Les projets soutenus par Méli Mundo concernent l'action sociale et l'environnement. Voyager autrement (département du groupe Vacances bleues) propose des rencontres avec des acteurs locaux de développement  et constitue de manière volontaire une « cagnotte solidaire » qui atteint 10 000 euros et est reversée aux organismes qui assurent l’accueil. Vision éthique est une Sarl qui fait du conseil et de la promotion pour des voyages éthiques.

Un autr regroupement existe depuis 2006 autour de l’Association pour le tourisme équitable et solidaire (ATES). Elle a été constituée apr la fédération Loisirs Vacances Tourisme (LVT), la Plate Forme du Commerce Equitable (PFCE), et l’Union Nationale des Associations de Tourisme et de plein air (UNAT). Le délégué général de l’UNAT, Jean-Marc Mignon, préside l’ATES.

L’objectif principal de l’ATES est de donner plus de visibilité au tourisme solidaire dans le grand public. L’association cherche également à structurer et professionnaliser le secteur, et à assurer le contrôle du caractère équitable et solidaire de l’offre. 18 voyagistes sont membres de l’ATES, ainsi que d’autres organismes qui participent à la filière.

En 2008, les associations de l’ATES ont organisé le départ de 6 000 voyageurs ; il y en avait eu 3 800 en 2006. Si le secteur reste petit, on voit qu’il connaît une croissance certaine.

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4 décembre 2008 4 04 /12 /décembre /2008 18:09

L’Association des employeurs de l’économie sociale, pilotée par le syndicat USGERES, a remporté un joli succès lors de la partie la moins commentée du scrutin prud’homal du 3 décembre 2008, celle qui concerne le collège employeurs.

Elle progresse de 11,3 à 19% dans ce collège, tandis que les listes d’union du patronat traditionnel, autour du Medef, régressent de 80,1 à 72,1%.

Contrairement au scrutin du collège salarié, la participation est en hausse (+5%).

Pour le président de l'USGERES, Alain Cordesse, délégué général de la Ligue de l'enseignement du Val-de- Marne : « l'essai de 2002 est transformé, malgré l'absence de moyens attribués par l'Etat aux listes de l'économie sociale pour faire campagne ». C’est lors du précédent scrutin que des listes de l’économie sociale s’étaient alignées pour la première fois. Depuis, elle a multiplié (jusqu’ici sans succès) les démarches pour se faire reconnaître comme organisation représentative.

L'Usgeres souhaite que « les discussions reprennent avec le Medef et les pouvoirs publics sur la représentativité des organisations patronales de l'économie sociale dans les différentes instances nationales du dialogue social. »

 

Organisations syndicales et regroupements  

2008  

2002

Union pour le droit des employeurs

72,1%

80,1%

Employeur de l'économie sociale

19,0 %

11,3%

Divers

8,9%

8,6%


 Alain Cordesse, USGERES
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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 00:09

Les organismes territoriaux qui travaillent en faveur de l’emploi sont non seulement des acteurs du développement économique, mais ils sont également des employeurs eux-mêmes. C’est pourquoi on retrouve nombre de leurs responsables sur les listes des Employeurs de l'économie sociale (EES) qui contestent, dans les rangs patronaux, la suprématie du Medef et de ses alliés lors des élections prud’homales du 3 décembre 2008.

Ainsi en est-il dans les arrondissements de Montreuil-sur-Mer et Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) où la liste EES de 13 personnes est emmenée par Daniel Vandembroucq, président jusqu'en avril 2008 de la Mission locale de Montreuil et ex-maire adjoint aux finances de la commune d’Étaples. Derrière lui, on trouvait au troisième rang Olivier Caboche, directeur de la Maison de l'emploi et de la formation (Boulogne-sur-Mer) puis Alain Ducrocq, directeur du plan local pour l'Insertion et l'emploi dans la même ville et Pierre Depersin, président de d’une association intermédiaire de Berck.

La liste veut séduire les 740 employeurs d'économie sociale présents sur le territoire, quelle que soit leur structure juridique : qu’il s’agisse d’associations, de fondations, aussi de particuliers employeurs. Elle ne désespère pas non plus d’intéresser certaines entreprises commerciales.

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Le Cahier des charges 2009 des maisons de l’emploi (décembre 2009)

Les Modalités de financement des maisons de l’emploi (décret de décembre 2009)

Rapport du groupe de travail sur l’élaboration d’un nouveau cahier des charges pour le conventionnement des maisons de l’emploi  (Michel Thierry, IGAS, septembre 2009)


L’étude de la DARES : Les maisons de l'emploi conventionnées avant fin juillet 2007 (mars 2009)
Le rapport final de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (juin 2008)

Le rapport intermédiaire de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (janvier 2008) avec sa première annexe et sa deuxième annexe.
Le
rapport de Marie-Christine Dalloz, députée du Jura, sur les maisons de l'emploi (juin 2008)
La loi du 13 février 2008 sur la
réforme du service public de l'emploi

La carte des maisons de l'emploi en métropole en décembre 2008 (source : DGEFP, Dares)

L'annuaire des maisons de l'emploi (réalisé par le ministère de l'emploi, mars 2007) 

La liste des maisons de l’emploi labellisées et conventionnées (juin 2008, source DGEFP)

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