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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 00:04

À côté des élections de représentants des salariés, il y a également le même jour un scrutin pour désigner les représentants patronaux au sein des conseils de prud’hommes le 3 décembre 2008.

La participation lors des élections prud’homales est traditionnellement faible et déclinante, encore plus dans le collège patronal : de 48% en 1987, elle est passée à 34% en 1992 et 21% en 1997. Néanmoins, une remontée s’était faite jour en 2002, avec 27%.

Une des causes était l’apparition d’une liste des Employeurs de l’économie sociale qui se présentait pour la première fois et avait obtenu plus de 11 % des voix.

L’Association des employeurs de l’économie sociale (AEES) – qui regroupe le GEMA (mutuelles), l’UNIFED et l’USGERES – va de nouveau présenter ses listes aux élections prud’homales de 2008. Elle sera présente dans la section « activités diverses » (dont relève la majorité des structures du secteur de l’économie sociale) de l’ensemble des conseils de prud’hommes, et dans certains conseils en « encadrement » avec 280 listes en 2008 près de 2 000 candidats, contre 125 listes et 900 candidats il y a six ans.

Un des objectifs mis en avant par l’USGERES, principal animateur de la campagne, est la reconnaissance des employeurs de l’économie sociale comme partenaire social au niveau national.

En effet, l’économie sociale qui représente 760 000 entreprises (associations, coopératives, mutuelles de santé et mutuelles d’assurance, fondations et établissements sanitaires à but non lucratif) et compte près de 2 millions de salariés n’est pas partie prenante des négociations nationales où seules le MEDEF, la Cgpme, l’Unapl (professions libérales) l’UPA (artisanat) et la FNSEA (agriculture) sont reconnues comme représentative. Ces cinq organisations sont regroupées sous la bannière « Union des employeurs ». Elles avaient recueilli 76% des suffrages en 2002, chiffre en baisse par rapport aux consultations précédentes où elles approchaient ou dépassaient les 90%.

Dans le collège employeurs, 7256 conseillers sont à élire dans conseils 210 de prud’hommes ; ils sont en nombre identique dans le collège salariés. En 2006, ils ont rendu 200 000 décisions dont environ 44 000 jugements en référé.

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8 août 2008 5 08 /08 /août /2008 00:06

Laurent Samuel expert de la gestion des petites entreprises (TPE) et des associations, anime un blog des dirigeants bénévoles d’associations sur le site Association 1901.fr.

Dans un article du 31/03/2008, il évoque les « Quatre modèles économiques des associations 1901. »

« Le financement du secteur associatif se caractérise par un évident déséquilibre : 170.000 structures concentrent à elles seules plus de 80% du budget total du tiers secteur (…) Dans le même temps, près de 930.000 structures fonctionnent sans salarié (…)Il y a donc deux mondes qui coexistent sous le label associatif : celui des petites associations, micro-structures reposant sur le bénévolat, et celui des moyennes et grandes structures, largement professionnalisées. Ces deux mondes n’ont pas grand chose à voir. »

Laurent Samuel caractérise ensuite les petites associations de membres qui reposent sur la dynamique bénévole impulsée par une ou plusieurs personnes, avec un budget très faible (un septième d’entre elles gérant moins de 1 000 euros par an).

La deuxième catégorie comprend les microentreprises associatives ou un fondateur met à la disposition d’un groupe de personnes un savoir faire particulier ou une compétence (activité de loisirs et artistiques, langues). Les recettes perçues auprès des usagers servent à défrayer l’animateur et, dans certains cas, ouvrent des perspectives de professionnalisation de l’activité. Leur modèle économique est étroitement associé au régime de la franchise en base de TVA.

La troisième catégorie est celle des associations employeurs que l’on retrouve dans de nombreux secteurs d’activité mais principalement dans l’action sanitaire et sociale, l’insertion, la formation, dans une moindre mesure la culture et les services d’intérêt local. Elles gèrent des budgets significatifs, en moyenne 300 000 €, tirant leurs recettes des activités (49% de leur budget) ou des subventions publiques (38% de leur budget).

Enfin, Laurent Samuel caractérise une catégorie d’associations gestionnaires qui gèrent des équipements ou mettent en place des services utiles à la collectivité. L’auteur cite dans celles-ci le secteur sanitaire et social, le tourisme social, l’éducation et la formation (enseignement privé, maisons de l’emploi), le domaine culturel, le sportet la défense des intérêts économiques (syndicats d’initiative, agences de développement).

« Ces associations sont systématiquement employeurs de personnel salarié et le recours au bénévolat y est exceptionnel. Leur poids économique est écrasant ; selon une étude réalisée en 2000, elles réalisaient 80% du budget du secteur associatif, employaient 96% de ses effectifs salariés et percevaient 85% des financements publics distribués aux associations (90% des financements d’Etat). »

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21 juillet 2008 1 21 /07 /juillet /2008 00:08

La Délégation interministérielle à l’innovation, à l’expérimentation sociale et à l’économie sociale (DIIESES), placée sous l’autorité d’un délégué interministériel nommé en Conseil des ministres a vécu une réforme importante en février 2006. Elle a été associée à l’appel à projets lancé à l'automne 2007 par le Haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté. Mais elle risque d’être victime de la révision générale des politiques publiques (RGPP).

Hugues Sibille, 56 ans, directeur général délégué du Crédit Coopératif et président de l'Agence pour la valorisation, est un ancien délégué interministériel à l'économie sociale de 1998 à 2001. Il publie sur son blog un article qu’il avait d’abord titré « La délégation interministérielle à l’économie sociale se meurt » avant de rectifier quelques heures plus tard « La délégation interministérielle à l’économie sociale en grand danger »

En voici quelques extraits.

« La Délégation Interministérielle à l’Économie Sociale s’apprête à disparaître. A l’heure où j’écris, je ne sais pas vers où, un bureau à Bercy ? Une disparition pure et simple ? De fait, il y a longtemps que ladite Délégation ne se porte plus bien : budget rogné ou affecté à d’autres choses qu’à l’économie sociale, non remplacement d’agents (…)

Une Délégation devenue l’ombre d’elle-même. (…) Je sais que les structures, comme les hommes doivent disparaître. (…) Et pourtant, je pense que la disparition de cette Délégation est une faute politique. Peut-être parce que j’ai été moi-même délégué interministériel et que j’ai alors vu l’intérêt d’une administration de mission, souple, transversale, rapide. (…) »

Hugues Sibille pointe alors ce qu’il appelle quatre paradoxes : « les Anglais, soit disant libéraux, ont créé un secrétariat État au tiers secteur au moment où nous trucidons notre Délégation interministérielle. (…) De très nombreuses collectivités locales, les Régions, les grandes villes se sont dotées de services dédiés à l’économie sociale, d’élus en charge de ces politiques (comme Paris, Lille, Lyon…). (…) Les responsables socialistes qui encouragent au niveau local cette économie sociale ne la défendent guère au niveau national comme une politique publique digne de ce nom. (…) Alors que l’économie sociale intéresse les jeunes, la société civile, les grandes écoles, le secteur lui-même semble accepter sans se battre la disparition d’un symbole. »

L’ancien délégué conclut : « je résiste à l’idée de cette disparition. Parce que je crois encore à l’économie sociale. Et je crois encore au fait que État puisse conduire des politiques publiques. »

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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 00:03

L'Union des couveuses d'entreprises, a créé fin 2007 le réseau national Coop-Sap en partenariat avec l'IDAP (Institut pour le développement des activités de proximité) et des coopératives de production.

Ce réseau a pour vocation de promouvoir et développer les coopératives dédiées aux SAP (services à la personne) qui permettent aux porteurs de projet de tester leur idée avant de s'immatriculer dans le cadre du CAPE (Contrat d'appui au projet d'entreprise). Ce dispositif est soutenu par l'ANSP (Agence nationale des services à la personne).

Une première coopérative rentrant dans le cadre de ce réseau a été lancée à Marseille, baptisée CDE-SAP (Coopérative pour le développement de l'emploi dans les services à la personne).

Le lancement s’est fait le 24 juin 2008 à la Cité des métiers de Marseille - Provence au cours d’une table ronde et où l’on retrouvait des représentants de l’Agence nationale des services à la personne, l’Union régionale des SCOP, la région PACA, le conseil général des Bouches du Rhône, la Maison de l’emploi de Marseille, l’Union des couveuses, COOP-SAP, la Délégation interministérielle à l’innovation, à l’expérimentation sociale et à l’economie sociale.

Pour les promoteurs, les coopératives, par leur dimension entrepreneuriale et commerciale, présentent à travers le principe d’association des salariés au capital, une très forte implication des salariés au projet d’entreprise, ce qui permet de générer des emplois qualifiés et durables dans le secteur des services à la personne.

Titulaire de l’agrément simple, CDE-SAP se positionne sur le marché des services à la personne dits de confort sous l’appellation commerciale Dolce Casa Services : ménage, repassage, petit jardinage, petit bricolage, assistance informatique, soutien scolaire, garde d’enfants…

CDE-SAP accompagner à l’émergence de nouvelles structures, dans un souci de mutualisation des moyens et de structuration de l’offre de service dans ce secteur.

CDE-SAP permet de tester un projet d’entreprise dans un cadre sécurisé (le Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise) avec un accompagnement et une formation. Elle offre à des entrepreneurs à l’essai la possibilité de tester le marché en condition réelle (TVA à 5,5% et défiscalisation pour les bénéficiaires des prestations). Les entrepreneurs à l’essai pourront ensuite créer leur activité, devenir salariés en CDI puis éventuellement associés de la coopérative.

CDE-SAP : Contact : Nathalie Van Hooland - 04 91 93 54 75 - cde-sap@orange.fr
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28 juin 2008 6 28 /06 /juin /2008 00:04

En décembre 2007, le congrès des sociétaires de la société financière de La Nef (Nouvelle économie fraternelle), réuni à Villeurbanne, a décidé de constituer une banque éthique européenne avec deux partenaires, Banca Etica en Italie et Fiare en Espagne. Chacun transférerait ses activités bancaires dans la société coopérative européenne, tout en conservant ses autres activités dans un cadre national.

Ainsi, la coopérative La Nef « resterait un acteur de la finance solidaire en France en gérant directement les participations dans des structures proches (Nef capital éthique, Terre de Liens, Biocoop, Enercoop) et en poursuivant son action de recherche et développement ». L'association La Nef « pourrait se transformer en Fondation pour développer son activité de collecte de dons et de redistribution dans des projets innovants. »

Tout le mécanisme doit être approuvé en 2008 par les sociétaires des trois partenaires. L'assemblée générale de La Nef a eu lieu le 24 mai 2008.

Née au sein du courant anthroposophique en France, la Nef a été fondée par Henri Nouyrit. Elle finance notamment des projets d’écoles privées (se référant à la pédagogie Steiner), des organismes culturels, des agriculteurs biologiques et des projets d’économie sociale et solidaire. Philippe Leconte est le président du conseil de surveillance.

Il existe déjà d’autres structures bancaires issues du même courant dans différents pays, dont une, Triodos, est implantée dans 5 pays : Pays-bas, Belgique, Royaume Uni, Espagne, Allemagne.

Selon Philippe Leconte, « Nous avons parlé longuement avec les responsables de Triodos. La Nef aurait pu être un point d'entrée pour leur future implantation en France. Toutefois, les structures juridiques de nos deux institutions sont peu compatibles entre elles. Triodos n'est pas une coopérative. De plus, la France étant le 6ème pays invité à entrer dans le projet, les responsables de la Nef ne sont pas sentis aptes à transformer le cadre général pour respecter la sensibilité de notre sociétariat. »

Banca Etica dispose d’un site Internet traduit en français très complet. Voir aussi l’article paru dans la revue Alternatives économiques (septembre 2006). Le site Internet de Fiare est en espagnol, basque et catalan.

Les trois organisations sont membres de la Fédération des banques éthiques et alternatives (Febea, basée à Bruxelles). La Nef et Fiare sont également, comme Triodos, adhérentes à Inaise (Association internationale des investisseurs en économie sociale, également basée à Bruxelles).

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10 juin 2008 2 10 /06 /juin /2008 00:05

L'article 20 de la loi de modernisation de l’économie a été adopté, en première lecture, par l’Assemblée nationale le 5 juin 2008. Il concerne à la fois le microcrédit (nous revenons sur ce sujet dans un article prochain) et l’économie sociale et solidaire.

Depuis la loi du 22 novembre 2001 relative à l’épargne salariale les conditions d’agrément d’un organisme en tant que « entreprise solidaire » étaient codifiées et inscrites dans le code du travail (article L. 443-3-1).

La nouvelle définition (sous réserve bien sûr qu’elle ne soit pas modifiée au Sénat) élargit la définition. Les entreprises solidaires sont celles qui « soit emploient des salariés dans le cadre de contrats aidés ou en situation d'insertion professionnelle, soit remplissent certaines règles en matière de rémunération de leurs dirigeants et salariés. »

Lors du débat, des l’opposition de gauche avait demandé que les conditions soient  cumulatives et non alternatives. François Brottes, député (Ps) de l'Isère, s’étonnait que « Leclerc pourrait être demain une entreprise solidaire ». Hervé Novelli, secrétaire d’État aux PME a considéré que cette mesure conduirait à exclure de l'agrément « des entreprises qui ont déployé des efforts importants en faveur de l'emploi des personnes en difficulté. »

Geneviève Fioraso, députée (Ps) de l’Isère également, a regretté que l’on ne donne pas « une définition valable de l’économie solidaire. (…) Le commerce équitable est exclu, ce qui est tout de même un comble ! »

En novembre 2007, Christian Sautter, président de l'association France Active (et adjoint Ps au maire de Paris) s’était félicité de ce projet, rédigé « après de longues négociations » avec Christine Lagarde, ministre de l’économie. Il estimait que « les mesures annoncées confortent le plan à trois ans de l'association qui est d'atteindre 20 000 emplois créés ou consolidé par an ».

Voir le dossier de France Active.

Le texte voté par l’Assemblée nationale (5/06/2008)

Article 20 du projet de loi de modernisation de l’économie

« Art. L. 3332-17-1. – Sont considérées comme entreprises solidaires au sens du présent article, les entreprises dont les titres de capital, lorsqu’ils existent, ne sont pas admis aux négociations sur un marché réglementé et qui :

« – soit emploient des salariés dans le cadre de contrats aidés ou en situation d’insertion professionnelle ;

« – soit, si elles sont constituées sous forme d’associations, de coopératives, de mutuelles, d’institutions de prévoyance ou de sociétés dont les dirigeants sont élus par les salariés, les adhérents ou les sociétaires, remplissent certaines règles en matière de rémunération de leurs dirigeants et salariés.

« Les entreprises solidaires sont agréées par l’autorité administrative.

« Sont assimilées à ces entreprises les organismes dont l’actif est composé pour au moins 35 % de titres émis par des entreprises solidaires ou les établissements de crédit dont 80 % de l’ensemble des prêts et des investissements sont effectués en faveur des entreprises solidaires » ;

 

Voir également sur les débats entourant la loi de modernisation de l’économie mes précédents articles :

Le microcrédit est-il « moderne » ? (7/06/2008)

Statut du petit entrepreneur : actualisation des seuils (6/06/2008)

Petit entrepreneur : Encadrer tout en libérant (4/06/2008)

Débat parlementaire sur le statut du petit entrepreneur (1/06/2008)

Fonctionnaires et entrepreneurs (28/05/2008)

Vers un statut de l’entrepreneur individuel (5/05/2008)

Auto-entrepreneur, un concept idéologique libéral (3/05/2008)

http://www.emploietcreation.info/article-20076215.html

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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 00:01

Le 29 mai 2008, la troisième convention d’affaires CréaRîF organisée en Île-de-France a permis de désigner six lauréats parmi 55 projets entrepreneuriaux d’économie sociale et solidaire.

En mars 2008, 110 porteurs de projets avaient posé leur candidature pour participer à cette manifestation. Les deux précédentes conventions d’affaires pour l’économie sociale et solidaire, en décembre 2003 et mars 2006 avaient été organisées par le Comité d’information et de mobilisation pour l’emploi (Cime). CréaRîF 2008 était sous la houlette de l’Atelier (Centre de ressources régional de l’économie sociale et solidaire), créé fin 2007.

La journée de conclusion, la convention d’affaires CréaRîF, a été organisée dans les locaux de la Région Ile-de-France. Elle a permis la mise en relation des porteurs de projets avec les partenaires techniques et financiers adéquats par exemple des couveuses, coopératives d’activité et d’emploi, chambre des associations, des fondations, des organismes financiers, etc.

Les 6 lauréats CréaRîF 2008 sont :

  • 1er prix au restaurant Macondo (94) proposant des plats d’Amérique du Sud composés à partir de produits issus du commerce équitable,
  • Prix de la reconversion professionnelle éthique : Malipaï (75) vêtements écologiques dédiés à l’hospitalisation et aux soins,
  • Prix du jeune entrepreneur : Bioservice (93), distributeurs automatiques de friandises et de boissons issues de l’agriculture biologique et du commerce équitable,
  • Prix des pratiques environnementales : La Ferme de la Carrière (77), activité de maraichage bio et de sensibilisation du grand-public,
  • Prix de l’entrepreunariat féminin : Vidéo Femmes (94), activités audiovisuelles pour habitantes de quartiers populaires,
  • Coup de cœur du jury : De l’éveil des vocations à la création d’activité rurale - Réseau des AMAP Ile-de-France (75) : couveuse d’AMAP (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne).

Graciela Uviedo, gérante du restaurant Macondo à Fontenay-sous-Bois (Val de Marne), s’est vu remettre un chèque de 7 000 €. Les autres lauréats ont reçu 5 000 €.

Francine Bavay, vice-présidente (Verts) du Conseil régional, a estimé que les projets récompensés constituaient des « initiatives, concrètes et solidaires, [qui] participent au développement durable et renforcent la démocratie ».

Pour Jean-Marc Brûlé, conseiller régional (Verts) et président de l’Atelier, « CréaRîF permet de promouvoir l’économie sociale et solidaire comme un secteur d’activité dynamique, créateur d’emploi et de ressources. »

Malgré son efficacité, le concept de convention d’affaires pour l’économie sociale et solidaire n’a pas encore été repris dans d’autres régions. Par contre, la région Île de France compte le réutiliser pour d’autres types de projets, notamment dans les quartiers.

Sur CréaRIF 2008 voir également : Île de France : convention d’affaires pour l’économie solidaire (13/02/2008)

Sur le bilan des précédents conventions d’affaires CréaRIF, voir : CréaRîF : 15 porteurs de projets d'économie solidaires en Île de France primés (29/03/2006) et CréaRÎF le 29 mars 2006, pour créer des activités d'économie sociale et solidaire en Île de France  (17/02/2006).

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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 00:05
La région Île de France lance une nouvelle convention d’affaires pour les projets d’économie sociale et solidaire. Ce sera la troisième, après celles de décembre 2003 et de mars 2006. Cette dernière avait pris le nom de CréaRÎF, qui devient désormais la marque de ces conventions.
Si les deux premières éditions avaient été organisées par une association indépendante, le Comité d'information et de mobilisation pour l'emploi (Cime), aujourd’hui dissoute, c’est un nouvel organisme dépendant directement de la région qui en reprend l’organisation en 2008.
L’Atelier, centre de ressources de l’économie sociale et solidaire, présidé par le conseiller régional Jean-Marc Brulé (Verts) devient le porteur de CréaRÎF. Lancé en décembre 2007, L’Atelier trouve ainsi sa première action concrète.
Comme dans les éditions précédentes, la convention d’affaires CréaRÎF est un appel à projets, qui s’appuiera sur l’expertise des réseaux d’appui à la création d’entreprises et des organismes professionnels.
En 2006, 297 projets avaient été déposés, 57 avaient participé à la convention d’affaires et 15 entrepreneurs avaient été primés.
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9 décembre 2007 7 09 /12 /décembre /2007 00:01
Le Centre de ressources régional de l’économie sociale et solidaire, un projet initié en 2003, voit le jour avec l’inauguration de son siège, installé à Paris à côté de la gare de l’Est, le 10 décembre 2007 et l’adoption d’un nouveau nom, l’Atelier.
Avec une équipe de sept permanents, ledit centre de ressources va pouvoir engager ses premiers projets concrets pour 2008, dont la convention d’affaires CréaRÎF.
Présidé par Jean-Marc Brûlé, conseiller régional d’Île-de-France (Verts), l’Atelier est dirigé par Laura Winn, une ancienne de l’association de Montreuil (Seine Saint Denis) Murs à Pêches.
Le Centre de ressources régional de l’économie sociale et solidaire compte 185 membres. Il vise à développer par exemple le commerce équitable, les services à la personne, l’insertion par l’activité, ou l’agriculture biologique… Pour Jean-Marc Brûlé, l’économie sociale et solidaire « a un rôle crucial à jouer en tant que laboratoire de nouvelles pratiques économiques, sociales et environnementales, au service de l’intérêt général. »
Pour le conseiller régional francilien, « la circulation des idées et la mise en commun des moyens doivent être également améliorées. »
L’Atelier a mis en place son site Internet.
En régions, plusieurs structures se veulent déjà des centres de ressources pour l’économie solidaire, comme ADEPES à Toulouse, Apeas à Marseille… Plusieurs chambres régionales de l’économie sociale et solidaire ont également mis en place de tels centres de ressources.
Le nom se veut « porteur de créativité, de production et de réflexion collectives. » Il a cependant l’inconvénient d’être déjà souvent utilisé. L’Atelier est ainsi le nom de la société de veille technologique du groupe Bnp-Paribas, de plusieurs restaurants à Arles, Verdun ou Paris (Joël Robuchon), d’une société de production de vêtements et insignes pour dignitaires francs-maçons, basée à Vitry (Val de Marne), d’un théâtre parisien, d’une association genevoise de promotion d’actions artistiques dans les hôpitaux, s’une société d’édition (productrice, notamment du monumental Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, de Jean Maîtron), d’un collectif de musiciens rap français, de l’ancien quartier général du candidat Lionel Jospin en 1995, sans parler d’un multitude d’organismes de travaux manuels ou d’artisans…
Brule-JM.jpg Jean-Marc Brûlé, conseiller régional d’Île-de-France
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2 août 2007 4 02 /08 /août /2007 00:33

« Il est urgent de redonner toute sa place au lien qui doit être privilégié par rapport au bien ». Présentant à l’assemblée régionale le Programme régional de développement de l ’économie sociale et solidaire (PROGRESS) en Provence- Alpes-Côte d'Azur, Philippe Chesneau, Vice-président de la Région délégué à l’Emploi et aux politiques territoriales, a situé les enjeux du développement de l’économie sociale et solidaire en région. Les chiffres (11 % des entreprises régionales, 12,4 % de l’emploi régional, 43 000 établissements, 760 000 bénévoles) rendent difficilement compte de la réalité d’un secteur multi-facettes.
On sait qu’il réunit mutuelles, assurances, banques, coopératives mais aussi associations, entreprises de commerce équitable, chantiers d’insertion, structures de production alternatives (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne par exemple). En apparence dispersée, cette tierce économie – aux côtés de l’économie capitaliste classique et de l’État employeur – est une autre façon de concevoir l’économie. Elle se distingue par les valeurs humaines, sociales, environnementales et ethiques qu’elle défend, se positionnant progressivement dans des activités de proximité délaissées par la puissance publique.

Pour soutenir le secteur, la Région a mis en place le programme Créactives en 2004, encouragé les activités de service à la personne, puis lancé, en janvier 2005, le Séminaire permanent de l’économie sociale et solidaire. Cette vaste concertation aboutit aujourd’hui à un véritable plan régional : PROGRESS.
Soutenus par la Région, les acteurs devront apporter les éléments montrant qu’ils s’inscrivent bien dans une démarche sociale et solidaire. Provence-Alpes-Côte d’Azur s’engage également à accompagner les porteurs de projets, du soutien au démarrage, puis à la consolidation de l’activité. Par l’aide aux relais locaux d’accompagnement, la formation des salariés, la professionnalisation des responsables, la promotion de la finance solidaire, le soutien à la consommation citoyenne et la mutualisation des moyens, la Région veut lutter contre la fragilité des structures sociales et solidaires et créer autour d’elles un environnement favorable.
Provence-Alpes-Côte d'Azur privilégiera par ailleurs la dimension territoriale des projets par une aide à l’embauche d’un agent de développement de projet d’initiative locale et l’intégration aux contrats de territoire.
Enfin, un pôle régional de compétences assurera le suivi et la mise en oeuvre de PROGRESS. Il s’appuiera sur la Chambre régionale de l’économie sociale, le recours à un certain nombre d’analyses et d’évaluations, un comité de concertation et de suivi.

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Le Cahier des charges 2009 des maisons de l’emploi (décembre 2009)

Les Modalités de financement des maisons de l’emploi (décret de décembre 2009)

Rapport du groupe de travail sur l’élaboration d’un nouveau cahier des charges pour le conventionnement des maisons de l’emploi  (Michel Thierry, IGAS, septembre 2009)


L’étude de la DARES : Les maisons de l'emploi conventionnées avant fin juillet 2007 (mars 2009)
Le rapport final de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (juin 2008)

Le rapport intermédiaire de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (janvier 2008) avec sa première annexe et sa deuxième annexe.
Le
rapport de Marie-Christine Dalloz, députée du Jura, sur les maisons de l'emploi (juin 2008)
La loi du 13 février 2008 sur la
réforme du service public de l'emploi

La carte des maisons de l'emploi en métropole en décembre 2008 (source : DGEFP, Dares)

L'annuaire des maisons de l'emploi (réalisé par le ministère de l'emploi, mars 2007) 

La liste des maisons de l’emploi labellisées et conventionnées (juin 2008, source DGEFP)

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