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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 00:05

La Cour des comptes, faisant état de « données inattendues » de la Direction générale des impôts (DGI), estime que les régimes fiscaux des micro-entreprises n’ont qu’un « caractère subsidiaire ». Les informations sur ce sujet se retrouvent dans le rapport du Conseil des prélèvements obligatoires, présidé par Philippe Seguin (mars 2008)  sur Les prélèvements obligatoires des indépendants.

Le rapporteur remarque que, selon les chiffres de la DGI, 71 % des 578 000 entreprises qui relèvent du régime fiscal de la micro-entreprise au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ont opté pour le régime réel d’imposition. Il en est de même pour 48% des 240 000 qui peuvent prétendre à ce même régime au titre des bénéfices non commerciaux (BNC).

Au total, à peine plus du tiers (34,8%) des 920 000 entreprises qui auraient pu prétendre au bénéfice du régime fiscal des micro-entreprises y ont donc eu recours. En conséquence, la charge financière pour l’État est donc limitée (84 millions d’euros).

Le rapporteur parle donc de « succès très mitigé » qui, selon lui, pose la question de la pérennité dudit dispositif.

Il faut cependant remarquer que les travaux du Conseil des prélèvements obligatoires n’ont pu apprécier l’effet de la réforme de 2007 (allongement du maintien du régime après le franchissement du seuil) ni, bien évidemment, ceux prévus par la loi de modernisation de l’économie de 2008, qui relèvent ces seuils et lui lient un dispositif de proportionnalité des charges au chiffre d’affaires.

Hors effet de la loi dite du bouclier social de mars 2007 et des dispositions de la loi de modernisation de l’économie de 2008, le rapporteur chiffrait les cotisations sociales minimales d’un entrepreneur du secteur commercial à 1 396 € par mois.

Voici le texte concernant le régime micro-entreprise que l’on retrouve en page 124 du rapport sur Les prélèvements obligatoires des indépendants.

« On constate ainsi que plus de 480 000 entreprises BIC, soit 71 % de celles qui relèvent du micro BIC, et plus de 115 000 BNC, soit 48 % de celles qui relèvent du micro-BNC, ont opté pour le régime réel d’imposition. Ces données inattendues confirment le caractère subsidiaire des régimes micro (au moins pour les BIC) et posent la question de leur pérennité, au moins sous leur forme réelle.

« Les statistiques de la direction générale des impôts permettent également de déterminer le coût budgétaire des régimes micros-BNC et micro-BIC, qui représentent respectivement 30 millions d'euros et 54 millions d'euros pour l’exercice 2006. La charge qu’ils font peser sur les finances publiques n’apparaît ainsi pas déterminante.

« Dans ce contexte, la réforme du régime micro introduite par la loi de finances rectificative pour 2007 pourrait être de nature à améliorer l’attractivité du dispositif. La loi dispose ainsi l’instauration d’une période transitoire de maintien du régime pendant deux années en cas de franchissement des limites de chiffre d’affaires retenues pour l’application de ce régime. En permettant la pérennisation de la situation fiscale de la petite entreprise à moyen terme, la loi fait ainsi du régime micro un élément de simplification durable. Si ce dispositif ne devait pas remporter le succès escompté, des options plus radicales, comme la limitation du régime aux activités non professionnelles, devraient toutefois être envisagées. »

 

Comparaison entre les entreprises assujetties au régime micro et celles ayant opté pour le régime réel

 

Régime micro

Option pour le régime réel

Total entreprise concernées

BIC

194 989

483 639

678 628

BNC

124 895

115 649

240 544

Total

319 884

599 288

919 172

Source : Direction générale des impôts

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4 septembre 2008 4 04 /09 /septembre /2008 00:10

Lors du débat parlementaire sur la loi de modernisation de l’économie, le 1er juillet 2008, Jean-Claude Danglot, sénateur communiste du Pas-de-Calais, s’est interrogé sur le lien entre le tissu d’entreprises réel et les chiffres de la création d’entreprises.

« On annonce régulièrement des chiffres ronflants sur le niveau de la création d'entreprises. En 2007, la France aurait même connu un mouvement de création d'emplois inférieur à celui de la création d'entreprises ! (…) Certes, le nombre de faillites constatées est nettement inférieur à celui des créations mais, après trois et cinq ans, beaucoup de ces entreprises disparaissent du paysage par dissolution anticipée et répartition des actifs cumulés au bilan. Rien n'expliquerait sinon pourquoi le nombre d'entreprises françaises n'est passé entre 1996 et 2006 que de 2,34 à 2,65 millions, soit une augmentation inférieure aux créations annoncées... Et la part des exploitants individuels, en régression constante, n'est plus que de 52 % au lieu de 60 % il y a dix ans. »

Le sénateur communiste remarquait que, en 2007, on a créé plus d’entreprises que d’emplois en France.

 Jean-Claude Danglot, sénateur du Pas-de-Calais

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2 septembre 2008 2 02 /09 /septembre /2008 00:06

La loi n° 2008-776 du 4 août 2008, dite de modernisation de l’économie a, dans son article 69, modifié de fond en comble l’article 200 octies du code général des impôts. C’est lui qui organisait l’avantage fiscal accordé aux accompagnateurs bénévoles de créateurs d’entreprises. Il était issu de la loi de cohésion sociale et était devenu applicable depuis le premier semestre 2008.

Dans le schéma actuel, qui reste applicable jusque fin 2008, des personnes qualifiées (patrons, cadres, etc.) passaient une convention tripartite avec un demandeur d’emploi voulant créer son entreprise et une maison de l’emploi, puis apportaient leur concours au porteur de projet.

Une confusion, que j’avais relevée ici avait été introduite en 2005 par la deuxième loi sur l’initiative économique qui prévoyait un tutorat rémunéré pour les repreneurs d’entreprise. (voir Retour de la loi Jacob... et confusion sur le tutorat).

Un amendement à la loi de modernisation de l’économie, déposé par l’ancien ministre Gérard Longuet au Sénat, a donc complètement modifié le paysage : les deux formes de tutorat sont fusionnées, et les règles qui prévalaient sont bouleversées.

Tout d’abord, la place des maisons de l’emploi devient accessoire, alors que leur rôle était jusqu’ici indispensable car il fallait qu’elles recrutent le tuteur, signent la convention, la suivent puis délivrent des attestations.

Le contribuable voulant assurer sa fonction de tuteur devra « être agréé par un réseau d'appui à la création et au développement des entreprises ou par une maison de l'emploi ». Ce sont clairement les réseaux d’appui à la création d’entreprises, qui ont déjà fréquemment des bénévoles mobilisés pour leurs actions, qui joueront le rôle majeur.

La convention conclue devient seulement bipartite (contribuable et créateur ou repreneur de l'entreprise). La durée de la convention, fixée jusqu’ici à un an, est ramenée à « une durée minimale de deux mois » qui peut être prolongée jusqu’à trois ans. Rien n’est dit sur la façon dont la bonne fin de la convention sera enregistrée par l’administration, ce sera donc aux futurs arrêté ou décret de le dire.

Malgré ce raccourcissement, la réduction d'impôt (qui reste fixée à 1 000 € par personne accompagnée majorée de 400 € lorsque l'aide est apportée à une personne handicapée) est accordée pour moitié au titre de l'année au cours de laquelle la convention est signée et, pour moitié, au titre de l'année au cours de laquelle elle prend fin.

Le tuteur, qui était limité à deux conventions en même temps, voit ses possibilités s’élargir car il aura dorénavant droit d’apporter son aide à trois personnes simultanément. On remarquera que le couplage d’une durée plus courte et d’un nombre plus grand de personnes pouvant être suivies font que l’avantage fiscal que retirera un individu peut devenir considérable.

Une personne qui signerait systématiquement des conventions de deux mois avec trois créateurs handicapés pourrait ainsi prétendre à dix-huit fois 1 400 euros de réduction d’impôts par an, soit rien de moins que 25 200 euros…

La liste des réseaux habilités sera fixée par un arrêté conjoint des ministres chargés de l'économie et du budget. On note au passage que le secteur de l’emploi disparaît, même s’il est vrai que l’économie et l’emploi sont actuellement sous le même titulaire (Christine Lagarde).

La loi prévoit que les nouvelles dispositions seront applicables au 1er janvier 2009 ; les documents d’application sont en attente.

Mais le nouveau texte aura également une durée limitée ; il stipule en effet que les conventions devront avoir été signées « entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2011. »

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28 mai 2008 3 28 /05 /mai /2008 00:04

La commission des lois de l’Assemblée nationale a examiné, le 15 mai 2008, le rapport d’Éric Ciotti (Ump, Alpes maritimes) sur le projet de loi de modernisation de l’économie.

Les commissaires ont adopté un amendement du rapporteur à l’article 3 du premier chapitre : « Instaurer un statut de l’entrepreneur individuel » étendant le dispositif de l’auto-entrepreneur aux conjoints et personnes ayant conclu un pacte civil de solidarité.

Elle a aussi accepté un amendement de Bertrand Pancher (Ump, Meuse) rendant le dispositif applicable aux fonctionnaires, « dont beaucoup souhaiteraient pouvoir disposer de compléments de revenu. »

La commission a également amélioré la protection des biens personnels des entrepreneurs et les conditions d’utilisation des locaux.

On s’étonnera cependant qu’une modification aussi fondamentale du statut de la fonction publique se fasse par le biais d’un amendement, sans débat plus approfondi. Espérons que les prochaines étapes parlementaires seront plus fournies.

En effet, les agents publics sont tenus de consacrer l'intégralité de leur activité professionnelle aux tâches qui leur sont confiées dans le cadre de leurs fonctions.

On imagine aisément ce qui pourrait se passer si, un responsable de travaux publics ou de construction de logements créait sa propre société de consultants et facturait ses services à une entreprise du secteur.


 Bertrand Pancher député de la Meuse

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10 avril 2008 4 10 /04 /avril /2008 00:03
L'association Pour une économie solidaire (PES), qui gère la couveuse d’entrepreneurs à l’essai d’Orléans (Loiret) a mis en place entre octobre et décembre 2007 une formation pilote à destination de bénévoles volontaires pour consacrer quelques heures par mois à l'accompagnement des créateurs d'entreprise.
La formation a été financée par le fonds social européen, avec comme objectif de permettre aux bénévoles d'acquérir l'outillage technique nécessaire à l'accompagnement, notamment des publics en insertion.
Pour PES, il s’agissait de préparer la conclusion de conventions tripartites d'une durée d'un an renouvelable entre l'accompagnateur bénévole, le créateur de l'entreprise et la maison de l'emploi du bassin d'Orléans.
Le blog de la maison de l’emploi présente ainsi la conclusion de l’opération : « Au terme de la convention, un bilan élaboré conjointement par le créateur d'entreprise et l'accompagnateur bénévole est produit à la maison de l'emploi. Dans les deux mois suivants la production de ce bilan, et après avoir constaté la réalité des actions d'accompagnement menées, la maison de l'emploi délivre à l'accompagnateur bénévole le document attestant la bonne exécution de la convention et de sa mission, lui permettant ainsi de bénéficier de la réduction d'impôt. »
Une couveuse d’entrepreneurs à l’essai est un dispositif spécifique d’accompagnement à la création d’entreprise. Elle offre la possibilité juridique de tester et de développer un projet d’entreprise en situation réelle avant sa création.
Le passage en couveuse correspond à un test permettant de vérifier la viabilité économique du projet. Dans le même temps, le porteur de projet se forme au métier de chef d’entreprise et il est conseillé au quotidien par des professionnels de la création pour améliorer son projet. Une Union des couveuses regroupe la plupart des structures locales.
PES – Couveuse d’Orléans a démarré ses travaux le 1er juin 2006 et est hébergé par la Maison de l’Emploi du bassin d’Orléans depuis avril 2007.
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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 00:06
Lors de son assemblée générale du 4 mars 2007, l’association Éveilléco a fait le point sur le développement de Balise, un dispositif d’aide à l’émergence de la création d’entreprises qu’elle a repris en 2007.
Au 1er janvier 2008, 39 conventions pour la mise à disposition de Balise avaient été signées. Elles sont réparties dans 18 régions de métropole et d’outre-mer.
Trois types d’organismes principaux sont signataires de conventions Balise : des Boutiques de gestion (12), des maisons de l’emploi (12 également) et des maisons de l’information sur la formation et l’emploi (11, dont 3 ont également le statut de maisons de l’emploi). Enfin, parmi les organismes divers, on relève des services communaux, missions locales, associations d’insertion, etc.
Plusieurs Boutiques de gestion ont signé des conventions Balise avec Éveilléco en parallèle avec la conclusion d’accords prévoyant l’implantation de Balise dans une maison de l’emploi : c’est le cas en Corse (où Balise est déjà présent dans deux maisons de l’emploi et le sera à terme dans la troisième), à Boulogne sur mer, à Brest, dans la Somme…
Au total, Balise était utilisé directement dans plus de vingt maisons de l’emploi au début de l’année. D’importants développements sont prévus, avec notamment une nouvelle version enrichie de la base de données d’exemples au second semestre.

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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 00:01

Dans un article précédent du 24 mars 2008, j’ai déjà évoqué le cadre général de la convention « Agir pour l’emploi », signée le 18 mars 2008 entre l’État et la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

Je reviens ici sur la réforme des aides publiques à la création d’entreprises qui est annoncée dans cette convention.

Une nouvelle aide financière à la création est annoncée en remplacement de l’avance remboursable EDEN. Il s’agira de « prêts d’honneur spécifiques » garantis par le Fonds de cohésion sociale et couplés à un prêt bancaire lui-même assorti d’une garantie publique.

L’objectif est d’appuyer 20 000 créations d’entreprises en régime de croisière, fixé à 2010, avec un taux de sinistralité de moins de 20 %.

La CDC « assurera le financement dans le cadre de la gestion des Fonds d’épargne – Livret développement durable ». L’État (DGEFP) « apportera la ressource budgétaire pour financer l’accompagnement technique d’au moins 20 000 créateurs par an ». L’État (DGTPE) « prendra en charge une bonification de 1,5 % » et les « coûts de fonctionnement induits par ce dispositif pour la Caisse des dépôts. »

La réforme sera testée en 2008 « dans le cadre des quartiers sensibles du plan gouvernemental » et sera « étendue, dès le 1er janvier 2009, à l’ensemble du territoire avec l’objectif de 10 000 créations accompagnées en 2009. »

Notons également que dans le plan banlieues, une aide spécifique de 5 000 euros est prévue pour les créateurs d’entreprises venant des quartiers. Mais ses modalités (prime, avance, etc.) ne sont pas fixées. Elle devrait être additionnelle.

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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 00:05
Selon une étude réalisée par la Dares, service d’étude rattaché au ministère de l'Emploi, 71.000 chômeurs ou allocataires de minima sociaux ont créé ou repris une entreprise en 2005 en bénéficiant de l'aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d'entreprise, l'Accre.
L’Accre comprend trois mesures. La première est une exonération de charges, qui exclut cependant la Csg et la Crds.
Ensuite, l’Accre permettait de bénéficiers de chèques-conseil, utilisables auprès de professionnels comme des experts-comptables, avocats, Boutiques de gestion, etc. Enfin, une avance remboursable baptisée Eden était accordée à une partie des demandeurs sous certaines conditions. Elle pouvait atteindre 6 098 euros pour une personne.
Selon la Dares, 71 000 chômeurs avaient bénéficié de l’Accre en 2005. 51 566 chéquiers-conseil avaient été distribués (+40%). Quant à l’avance Eden, elle ne concernait qu’un petit nombre de personnes, mais cependant, les 6 305 prêts accordés étaient en hausse de 60%.
Qu’en est-il en 2008 de ce dispositif ?
Depuis 2008, l’exonération de charges se restreint. Elle exclut la cotisation accidents du travail et celle pour la retraite complémentaire des indépendants (artisans et commerçants).
Les chèques-conseil et Eden font partie des prestations que l’État transfère aux régions, selon des modalités et dans des conditions très peu transparentes pour les bénéficiaires.
La situation était déjà très variable selon les lieux et les époques, des créateurs s’étant fréquemment vu refuser de telles prestations à des périodes où les chéquiers conseils n’étaient plus disponibles. De plus, leur durée de validité a été nettement réduite fin 2007. En 2008, certaines régions vont poursuivre, dans les mêmes conditions, l’utilisation du dispositif antérieur pour une période transitoire. D’autres ont, comme l’Alsace, cessé l’attribution de nouveaux chéquiers.
La situation est identique pour Eden. En Île de France, les opérateurs ont vu leurs conventions prorogées de six mois. Ailleurs, le dispositif s’est parfois arrêté.
On remarquera l’absence complète d’une information précise sur ce sujet sur les sites officiels nationaux comme régionaux.
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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 00:05
L’aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise est un dispositif public, permettant une exonération partielle de charges sociales qui a connu de nombreuses évolutions. Une importante simplification a fait que, depuis le 1er décembre 2007, les créateurs d'entreprise peuvent déposer leur demande) en même temps que leur dossier d'immatriculation auprès du Centre de formalités des entreprises (CFE) : Chambre de Commerce et d'Industrie, chambre de métiers et de l’artisanat, Urssaf, tribunal. Les 80.000 demandes annuelles d'Accre étaient antérieurement gérées par les Directions départementales du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle.
Mais l’évolution en 2008 est beaucoup moins intéressante pour les bénéficiaires. A compter du 1er janvier 2008, et afin de se mettre en conformité avec les textes (article L. 161-1-1 du code de la sécurité sociale), l’exonération ACCRE ne concernera plus les cotisations des régimes complémentaires de retraite (artisan et commerçant). Cette disposition est appliquée aux exonérations en cours au 1er janvier 2008.
De plus, suite à la loi de financement de la sécurité sociale pour 2008, les cotisations dues au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles ne peuvent plus faire l'objet d'une exonération totale, y compris lorsque l'exonération ne porte que sur une partie de la rémunération. La cotisation accidents du travail n'est donc plus exonérée dans le cadre notamment de l'aide aux demandeurs d'emploi créateurs ou repreneurs d'entreprises (Accre) ou de l'exonération de cotisations sociales accordée aux salariés créateurs ou repreneurs d'entreprises. Une circulaire commente ces nouvelles dispositions en précisant leur champ d'application.
Sources : pour le régime de retraite des indépendants (RSI) circulaire n°2007/147 du 11 décembre 2007 du Régime social des indépendants, RSI ; pour la cotisation accidents du travail : Source : circulaire de la Direction de la sécurité sociale DSS/5B/2008/27 du 30 janvier 2008
Selon Emilie Villanova, qui publie le blog Envie d’entreprendre, la première réforme va augementer ses charges qui passeront, en un an de 900 euros (Crds et Csg) à 2 165 euros. Elle conclut son papier : « en plein développement de produits, je préfèrerais utiliser ces 1165 euros à bien d’autres choses. »
Le paiement de la cotisation accident du travail s’ajoutera, évidemment, à ce montant.
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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 00:25
La mise en œuvre de l’article 61 de la loi de cohésion sociale vient de franchir une nouvelle étape, pas forcément définitive d’ailleurs. En effet, après la loi du 18 janvier 2005, transcrite en tant qu’article 200 octies du code général des impôts, après un décret du 7 décembre 2006, après une instruction fiscale du 29 novembre 2007 voici donc l'arrêté du 20 décembre 2007 publié au Journal officiel du 30 janvier 2008.
Rappelons que ces textes ont pour objet de faciliter la création d’entreprises par des personnes défavorisées, en assurant un accompagnement bénévole par des personnes qualifiées. Un contrat tripartite est prévu entre une maison de l'emploi, un futur créateur et un accompagnateur. En échange, ce dernier bénéficiera d’une réduction d’impôt de 1 000 euros (ou 1 400 si la personne est handicapée).
Le dernier arrêté établit un cahier des charges, dont la lecture laisse songeur. On s’interrogera sans doute longtemps sur « les indicateurs d’activité et de résultat attachés » devant figurer dans la convention tripartite.
L'arrêté détaille également le rôle de la maison de l'emploi. C’est à elle d’établir la liste des accompagnateurs bénévoles de son territoire. Elle devra assurer la promotion de la fonction. Elle aura également à organiser la mise en relation du créateur et de l'accompagnateur. L’ampleur du travail demandé à la maison de l'emploi pour la préparation des actions, la signature des conventions et le suivi puis la conclusion paraît conséquent.
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Le Cahier des charges 2009 des maisons de l’emploi (décembre 2009)

Les Modalités de financement des maisons de l’emploi (décret de décembre 2009)

Rapport du groupe de travail sur l’élaboration d’un nouveau cahier des charges pour le conventionnement des maisons de l’emploi  (Michel Thierry, IGAS, septembre 2009)


L’étude de la DARES : Les maisons de l'emploi conventionnées avant fin juillet 2007 (mars 2009)
Le rapport final de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (juin 2008)

Le rapport intermédiaire de Jean-Paul Anciaux, député de Saône et Loire, sur l'évaluation des maisons de l'emploi (janvier 2008) avec sa première annexe et sa deuxième annexe.
Le
rapport de Marie-Christine Dalloz, députée du Jura, sur les maisons de l'emploi (juin 2008)
La loi du 13 février 2008 sur la
réforme du service public de l'emploi

La carte des maisons de l'emploi en métropole en décembre 2008 (source : DGEFP, Dares)

L'annuaire des maisons de l'emploi (réalisé par le ministère de l'emploi, mars 2007) 

La liste des maisons de l’emploi labellisées et conventionnées (juin 2008, source DGEFP)

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